Inventaire des archives de la ville de Mons. Section ancienne, 1200-1836
- 266 Acte notarié, contenant la relation des griefs, torts et dommages que maître Jacques de le Tour, doyen du chapitre de Saint-Germain, à Mons, cause à la cure de l'église de Saint-Germain, d'après le curé, maître Guillaume de Laire. 21 août 1419.
- 267 Acte contenant : 1° les reproches faits par les échevins de la ville de Mons à Guillaume de Laire, bachelier en théologie et curé de Saint-Germain, en cette ville, lequel avait dit au prône de la messe paroissiale que la bulle mentionnée dans l'acte avait été obtenue par lesdits échevins à prix d'argent ; 2° les réponses de Guillaume de Laire. 10 mars 1420 (1419, v. st.).
- 307 Concordat passé entre le chapitre de Saint-Germain, de Mons, et les échevins de cette ville, pour régler leurs droits de nommer le grand maître des écoles de Mons et de procéder ensemble à son installation. 21 juin 1430.
- 365 Lettres de Jean Polye, doyen de l'église de Saint-Vincent de Soignies, par lesquelles il déclare mettre à exécution le mandement apostolique qu'il a reçu du pape Pie II, au sujet de trois chapelles à ériger à Mons et dont le patronat appartiendra au magistrat de cette ville. 29 avril 1460.
- 420 Acte passé devant des féodaux de Hainaut (Jehan le Légat, Jacques Corrosty, Bauduin Chamart, Jehan de Macquefosse, Colart Dessus le Moustier, Jehan de le Fosse et Servais Waudart) et me André Gautier, notaire public, par lequel les trois états de ce pays reconnaissent avoir reçu de la ville de Mons, des abbayes de Saint-Ghislain, de Liessies, de Maroilles, de Cambron, de Bonne-Espérance, des Ecoliers, des chapitres de Soignies et de Binche, et des seigneurs de Croy, de Roisin, d'Aimeries, de Ligne, de Boussu, de Pommerœul et de Trélon, certaines sommes levées en constitutions de rentes viagères, pour satisfaire aux aides demandées auxdits états par le duc Charles de Bourgogne, à cause des guerres qu'il avait soutenues. Cet acte se termine par la promesse que fait le corps des trois états de garantir les prêteurs et leurs successeurs et de les rembourser au moyen de tailles à répartir sur le pays. 20 septembre 1479.
- 504 Acte passé en présence d'un notaire apostolique et impérial, entre le chapitre de Saint-Germain et la ville de Mons, au sujet du droit d'instituer le grand maître des écoles de cette ville. La nomination du grand maître ayant toujours été faite de commun accord, sur le pied d'un concordat en date du 21 juillet 1430, les échevins ne voulaient pas accepter Antoine Becqut, natif de Mons, parce que le chapitre n'avait pas procédé à l'élection de ce maître concurremment avec les échevins et le conseil. Mais le chapitre ayant déclaré qu'il avait agi de bonne foi et sans vouloir porter aucun préjudice à la ville, ledit maître Antoine Becqut est reçu " pour premier et grant maistre et recteur des escolles de la ville de Mons ". 1er juillet 1511.