Inventaire des archives de la cour de justice d'Amay, de la communauté Amay et de l'hôpital de Corphalie, 1321-1838
- 198 Cour du ban d'Amay. Maire : Obrecht ; échevins tous présents. Sacré de Haneffe, tanneur, bourgeois de Huy, donne à tenir de lui en " accense heritable " à Jean Rose, marguillier de l'église d'Ampsin, une maison et ses dépendances située à Ampsin ; Jean Rose paiera à Sacré de Haneffe une rente héritable de 6 muids d'épeautre, mesure de Huy, échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante. Pour toute faute de paiement, Sacré pourra toujours reprendre son bien par " adjour de quinzaine ". Jean sera toujours libre de racheter 2 muids, moyennant, pour chacun d'eux, 25 florins de Brabant, ce qu'il fait sur le champ. Sacré promet de maintenir Jean en possession du bien et de le défendre envers contre tous. Pour assurance de ce, il engage entre les mains du maire 1/3 des 6 muids pour que Rose y récupère, en cas de manquement à l'engagement pris, ses dépens, dommages et intérêts en les faisant saisir comme gage (" deswagier ") par " adjour de quinzaine ". Si, à l'avenir, les enfant ou représentants de Jacques de Meuse prétendaient à certains droits sur les 2/3 de l'héritage et obtenaient gain de cause devant la Justice, Sacré ne devra pas être poursuivi (" resuyt "), sinon pour les 2/3 de la production du sol de l'héritage (" desvaire ") d'un an et les 2/3 des 6 muids de rente devront être diminués. Signé sous le repli : " Tiri de Horion, par extraicte du registre de la Court ". 14 juillet 1575.
- 199 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas : Ambroise de Xhos ; échevins : Mollin et Lovinfosse. Sacré de Haneffe, tanneur, bourgeois de Huy, donne à tenir de lui en " accense " à Jean Rose, une maison et ses dépendances située à Ampsin, moyennant paiement par celui-ci d'une rente de 5 muids d'épeautre, mesure de Huy, échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante ; pour faute de paiement, sacré pourra toujours reprendre son bien par " adjour de quinzaine ". Jean Rose sera toujours libre de racheter 1 des 5 muids pour la somme de 38 florins de Brabant. Pour garantie du maintien de Jean en possession du bien , Sacré engage entre les mains du maire 1/3 des 5 muids d'épeautre de rente pour qu'en cas de faute d'accomplissement de sa promesse, Jean puisse récupérer tous dépens et dommages par un " adjour de quinzaine ". Si, à l'avenir, les enfants ou représentants de Jacques de Meuse prétendaient à certains droits sur les 2/3 de l'héritage et obtenaient gain de cause en justice, Sacré ne être poursuivi (" resuyt "), sinon pour les 2/3 de la production du sol de ce bien (" deswaire ") et les 2/3 des 5 muids de rente devront être diminués. En garantie du paiement de la rente (" contrepan "), Jean Rose constitue, au profit de Sacré de Haneffe, une rente de 1 muid d'épeautre assignée sur sa maison et dépendances située à Ampsin ; en cas de non-paiement, Sacré pourra s'en saisir par un " adjour de quinzaine ". Signé, sous le repli : " Tiri de Horion, par extraicte du registre de la Court ". 7 janvier 1577.
- 200 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas : Toussaint de Fronville, sergent, pour Obrecht ; échevins : Gouy et Obrecht. Jean del Thour, maître des Grands Malades de Huy et Jean le Ducket, cordonnier (" corbesier "), tous deux bourgeois de Huy, agissant au nom de leurs épouses, filles de feu Sacré de Haneffe, cordonnier, et de leurs beaux-frères et belles-sœurs, aussi enfant de feu Sacré, cèdent, à tenir d'eux en " accense heritable ", à Antoine del Triexhe, une maison et ses dépendances située " desseur " Ampsin, que possédait Herman de Thyer, moyennant le paiement de toutes les charges qui pèsent sur ce bien et, en outre, à eux-mêmes, d'une rente d'1 muid d'épeautre, mesure de Huy, échéant à la Saint- André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante. Comme garantie (" contrepan ") du paiement de ses redevances, Antoine fournit sa maison qui est adjacente à celle citée plus haut. Pour toute faute de paiement, Jean del Thour et Jean le Ducket pourront reprendre leur maison et se saisir du " contrepan " par " adjour de quinazine ". 7 décembre 1579.
- 201 Cour du ban d'Amay. Maire : Obrecht ; échevins : Gerbehaie et Mollin. Etienne Wéron, maréchal, d'Amay, transporte en " accense heritable " à Polet Malvoz, également d'Amay, une maison et ses dépendances située à Amay, au lieudit " Amont la Ville ", moyennant l'écquittement d'une rente de 6 setiers d'épeautre due à un recteur (sic) et le paiement, à Etienne, d'une autre rente de 6 setiers d'épeautre, mesure de Huy, échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante ; pour toute faute de paiement, Etienne Wéron pourra toujours reprendre son bien par " adjour de quinzaine ". En garantie du bon acquittement de ses redevances, Polet Malvoz donne 15 florins de Brabant. Signé, sous le repli : " Lambert Counart, per registrum, pro Tiri de Horion ". 16 janvier 1586.
- 202 Cour du ban d'Amay. Maire : Obrecht ; échevins : Mollin et Counart. Jean Jacques l'aîné, d'Amay, constitue, en faveur de " Coene " de Mollin, prieur de l'abbaye de Flône, agissant au nom de celle-ci, une rente annuelle de 2 florins de Brabant échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante, assignée sur la maison où Jean demeure, à Amay et, généralement, sur tous ses biens, cens et rentes ; pour toute faute de paiement, " Coene " pourra toujours s'emparer de certains de ces biens par un seul " adjour de quinzaine ". La rente sera toujours rachetable pour la somme de 30 florins de Brabant (que Jean reconnaît avoir reçu de " Coene ", dès le 5 mai 1587), les frais de justice et l'échéance de l'année de rachat, en proportion du temps écoulé (" á la raute du tems "). Signé, sous le repli : " Lambert Counart, per registrum, pro Tiri de Horion ". 24 septembre 1587.
- 203 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas : Thierry Fabry de Horion pour Obrecht ; échevins : Mollin et Obrecht. " Coene " de Mollin, prieur de Flône, agissant au nom de l'abbaye, rachète au Chapitre de la Collégiale d'Amay, représenté en Justice, par son prévôt, Jean Gouway, une rente d'un muid d'épeautre que l'abbaye devait au Chapitre, rente affectée sur une vigne qu'on appelle " Banon ", pour la somme de 40 florins de Brabant en plusieurs espèces. Signé, sous le repli : " J. de Paz, par extraicte du registre de la Court, pro Tiri de Horion ". 4 juillet 1595.
- 204 Cour du ban d'Amay. Pirotte, Léonard et Gérard de Spa, enfants légitimes de feus Léonard de Spa et de Marie, son épouse, font vendre au plus offrant devant la Cour, une maison, étable, fournil, jardin et dépendances tenant en un seul ensemble et situés à Ombret, aux conditions mises par écrit et publiées, 3 dimanches successifs, à l'église paroissiale d'Amay, par Théobald Noël, curé, et dont le texte est inséré dans le présent acte. Ce bien est grevé, annuellement, d'une rente de 4 setiers d'épeautre due à un curé (" pleban ") d'Amay ; de 2 setiers d'épeautre dus au Chapitre de Saint-Lambert à Liège ; d'1 denier fortis dû à l'abbaye de Flône ; de 9 florins de Brabant " redimibles " dus à Jean de Brulz, " citain " de Liège ; d'1 muid d'épeautre " redimible " dû au Chapitre d'Amay, pour l'échéance duquel on paie 35 patards Brabant, et de 20 setiers d'épeautre " redimibles " à deux fois pour une échéance desquels on paie 5 florins de Brabant ; outre ce, on paiera aux vendeurs 15 florins de Brabant échéant à la Saint-André 1596, qu'ils se partageront en parts égales avec le prix de vente du bien. L'acquéreur devra fournir une garantie (" contrepan ") et, pour faute de paiement, les " rendeurs " pourront se saisir de la maison et de la garantie ; l'acquéreur devra encore donner pour le denier-Dieu, 2 patards de Brabant, pour la boisson et le courtage (" beuvrage et courtaige ") 2 florins de Brabant et payer tous les droits de justice. Françoise, fille de feu Léonard de Spa, affirme devant la Cour qu'elle fera valoir ses droits à 1/5 du prix de la vente et de tous les biens de ses feus père et mère. Pirotte de Spa, l'un des " rendeurs ", accepte d'acquitter le bien de ses charges ; il donnera à chacun de ses frères 1/3 de 38 florins de Brabant " heritables " et, comme garantie de l'exécution de ses engagements, sa part sur la maison dont ses frères pourront se saisir, pour faute de paiement des charges, par " adjour de quinzaine ". Signé, sous le repli : " J. de Paz, par extraicte de registre de ladite Cort, pro Tiri de Horion ". 14 décembre 1595.
- 205 Cour du ban d'Amay. Maire : Obrecht ; échevins : Fabry, Gerbehaie, Brabant et Plomier. Constant Henrion, en tant que mari de Marguerite de Lovinfosse, transporte pour 200 florins de Brabant, à Jacques de Lovinfosse, chanoine d'Amay, 4 muids d'épeautre de rente foncière pris hors de 16 muids d'épeautre de rente que lui doit Thomas de Beaumont, en vertu du transport effectué en faveur de ce dernier par Constant de la moitié de sa brasserie (" brassine ") et dépendances, dite la " franche brassine de Signe ", située à Amay, devant cette même Cour, le 14 mai 1592. Signé, sous le repli : " Je de Paz, par extraicte de registre de la Cort, pro Tiri de Horion ". 3 juillet 1598.
- 206 Échevins de Liège. Constant Henrion, en tant que mari de Marguerite, fille de feu Jean de Lovinfosse, d'Amay, transporte à Simon Maret, agissant au nom d'Antoine Cornely, chanoine et écolâtre de la Collégiale Saint-Paul à Liège, une rente foncière annuelle de 14 muids d'épeautre, 4 à lui transportés devant la Cour du ban d'Amay par Jacques de Lovinfosse, chanoine d'Amay, son beau-frère, le 14 mai 1592 et assignés sur la " franche brassinne " d'Amay, 8 muids " rédimibles ", moitié de 16, constitués en vertu d'un transport effectué en faveur de Thomas de Beuamont, devant la Cour du ban d'Amay, le 14 mai 1592 et assignés sur la moitié de la brasserie susdite, enfin 2 muids restant des autres 8 muids " irredimibles " constitués par ce transport (Cornely a acquis les 6 autres). Le transport des 14 muids d'épeautre de rente foncière s'effectue pour 600 florins de Brabant. Comme garantie du paiement de cette rente, Constant Henrion fournit sa ferme et ses dépendances située à Wanze et, généralement, tous ses biens, cens et rentes pour qu'Antoine Cornely puisse se saisir de certains d'entre-eux pour toute faute de paiement par un " adjour de quinzaine ". Constant déclare ne prétendre à aucun droit de retrait lignager sur 4 muids d'épeautre vendus par Jacques de Lovinfosse, son beau-frère, à Cornely. Signé, sous le repli : " Hadin, per registrum, pro Opleuwe ". Maître Servais Nollens, licencié es droits, sous- mayeur de Liège a mis l'acte en la garde des échevins. 15 janvier 1599.
- 207 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas : Jean d'Eneille, un des sergents de la Cour, pour Thomas de Beaumont ; échevins : de Spa et Pierre de Beaumont. Moyennant une somme de 35 florins de Brabant, Jean dit le vieux Jean, habitant de Ponthière, constitue, au profit de Guillaume Hubin le jeune, une rente annuelle de 2 florins 10 patards Brabant échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante ; cette rente est assignée sur la maison et ses dépendances où il réside, à Ponthière et, généralement, sur tous ses autres biens, cens et rentes. La rente sera toujours rachetable pour la somme de 14 florins de Brabant pour chaque florin. Signé, sous le repli : " Guilhaume de Horion, per registrum ". 13 mars 1609.
- 208 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas : Jean d'Eneille ; échevins : Spa et Pierre de Beaumont. Moyennant une somme de 45 florins de Brabant, Jacques Michaux transporte à Sophie Passeport, veuve de Lambert Massuyr, une rente de 3 florins de Brabant échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante, assignée sur la moitié de l'île " proche des Malades soubz Huy " que possédait jadis maître Jean Massuyr ; pour toute faute de paiement, Sophie pourra saisir le bien par un seul " adjour de quinazine ". Si les 2 sœurs de Jacques Michaux prétendaient à un droit quelconque sur la rente ce dernier devrait la garantir au profit de Sophie. Pour meilleure assurance de cette promesse, il met en gage entre les mains du maire tous ses biens relevant de la Cour ; en cas de manquement, Sophie pourrait saisir certains d'entre-eux par un " adjour de quinzaine ". Signé, sous le repli : " Guilhaume de Horion, per registrum ". 9 décembre 1609.
- 209 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas pour Lovinfosse : Gilles de Jehay, meunier ; échevins : Gerbehaie et Dosquet. En vertu de l'approbation à lui donnée, le 29 novembre 1612, par Léonard de Champrinelle et Françoise de Chokier, ses père et mère, de pouvoir engager la partie de leurs biens qui pourra lui revenir après leur décès, Wathier de Champrinelle, échevin d'Amay, constitue, au profit de l'abbaye de la Paix-Dieu, représentée en Justice par son abbesse, Agnès de Corbion, une rente de 8 florins de Brabant assignée sur ces biens ; cette rente sera toujours rachetable, moyennant le remboursement de 136 florins de Brabant reçus de l'abbaye par Wathier, en plusieurs espèces et, avec ce, le paiement des frais de justice et des échéances éventuellement en retard. Signé : " Guilhaume de Horion, per registrum ". 3 décembre 1612.
- 210 Cour du ban d'Amay. Mayeur : Barthélemy Henus ; échevins : Gérard de Gerbehaie, Hubert Plumier, Jean de Haneffe, Jean Dosquet, Gérard de Spa et Thierry Feron. Le 20 novembre, Henri de Froidbieze et Jean Zualle comparaissent en Cour au nom de " la generalliteit des mannans " du village d'Outrelouxhe, " terre d'Abee ". Ils exhibent un " record " sur parchemin daté du 27 février 1452, par lequel la Cour d'Amay de l'époque rappelle que, pour le droit de pâturage dont la communauté d'Outrelouxhe jouit dans les bois " del Faingne " (situés dans la juridiction d'Amay, entre les bois de Tihange et le ry d'Oxhe), appartenant au prince-évêque de Liège, chacun de ses ménages " y tennant feu et fumee " paie, chaque année, à ladite Cour, une poule " en plumes " et " demy patar ung quar " et, au Chapitre de la Cahtédrale Saint-Lambert à Liège, seigneur d'Amay, 4 muids d'avoine (grande mesure) ; malheureusement, ce document n'a été, ni signé, ni authentiqué, de sorte que les requérants sollicitent un nouveau " record (...) par extraicte des registres ". Le 27 novembre 1614, les délégués de la communauté d'Outrelouxhe recomparaissent à Amay et les archives de la Cour sont examinés, en présence de Jacques Gritte, bourgeois de Huy, député par la Chambre des Comptes de Liège. Il s'avère que le registre contenant l'acte de 1452 semble avoir été perdu, en raison des guerres et autres calamités survenues depuis lors. La Cour donne aux requérants " record " d'un acte passé devant elle, le 9 mai 1520 (mayeur : Haneffe ; échevins : Braux, Meuse et Waillet). Jean-Louis Skinet, charpentier, au nom de la communauté d'Outrelouxhe, faisait alors relief du droit de pâturage dans les bois " del faingne " moyennant paiement de 4 muids d'avoine, le jour de la Chandeleur, au Chapitre de Saint-Lambert. Des registres aux cens seigneuriaux dus au Chapitre de Saint-Lambert, conservés à la Cour d'Amay (" en nosdits coffres et archieffz "), il apparaît que les " mannans " d'Outrelouxhe doivent annuellement audit Chapitre, à cause du droit évoqué, 4 muids d'avoine (grande mesure), à payer le lendemain de la Chandeleur. Les mayeur et échevins du ban d'Amay " record[ent] " en outre que chacun des " mannans ayant bestes á cornnes " doit, à leur Cour, une poule en " plumes " payable le jour des Rois et, aux " sergeant et forrestier " de cette Cour, 2 patards au lieu d'une gerbe, payables ce même jour. Signé sous le repli : " Giulhaume de Horion, per registrum ". 27 novembre 1614.
- 211 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas pour Henus : Jean de Cherff ; échevins : Gerbehaie, Plumier, Haneffe, Dosquet, Spa, Lovinfosse et Feron. Moyennant la somme de 45 florins de Brabant reçus en 2 espèces différentes de Nicolas de la Haut, au nom d'Agnès de Corbion, abbesse de la Paix-Dieu et de son couvent, Ottelet Gobbin, fils de Jean, lui transporte une rente de 3 florins de Brabant que lui paie Mathieu Simon, dit de Flémalle, sur des biens acquis par ce dernier, dans une vente au plus offrant, à Ottelet et à ses co-héritiers. En assurance de cette rente, Ottelet assigne la généralité de ses biens situés dans la juridiction d'Amay ; toute faute de paiement amènera la " saisine " de certains d'entre-eux par un seul " adjour de quinzaine ". Signé : " Guilhaume de Horion, per registrum ". 22 mars 1618.
- 212 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas Jean de Cherff, pour Henus ; échevins : Plumier, Haneffe, Dosquet, Spa, Feron et Horion. Moyennant la somme de 28 florins de Brabant, Servais Rose, curé d'Ampsin constitue au profit d'Herman d'Odeur une rente annuelle de 2 florins de Brabant échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante, assignée sur la moitié de 6 verges de terre qu'il possède en la campagne d'Amay, à côté d'un bien de son beau-frère, Thierry de Ponthière, mari d' " Oudon ", sa sœur, et généralement sur tous les biens qui lui appartiennent situés dans la juridiction d'Amay, biens à lui dévolus par la mort de ses père et mère. Pour toute faute de paiement de la rente, Herman d'Odeur pourra faire " saisine " de biens par " adjour de quinzaine ". Servais pourra toujours racheter la rente en remboursant les 28 florins de Brabant par lui reçus et en payant les frais de justice et les échéances éventuellement arriérées. Signé : " Guilhaume de Horion, per registrum ". 18 avril 1619.
- 213 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas : Borset, sergent, pour Petri ; échevins : Spa et Sarta. Thierry Henrotteau transporte l'usufruit qu'il a sur une rente de 7 florins 5 patards Brabant que lui paie Nicolas de Sart, fils de Lambert (rente prise hors de 17 florins 5 patards Brabant), au profit de Hubert Jacques, son gendre, et de Jean et Wathieu, ses enfants. Signé : " Guilhaume de Horion, per registrum ". 3 février 1628.
- 214 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas : Monnet, sergent ; échevins : Sarta et Groumet. Lambert de Sart reproduit le rachat de rente qu'il a fait au nom de son fils Nicolas, aux enfants et gendre de feu Thierry Henrotteau, le 3 février 1628. Comme dans l'acte, Nicolas, fils de Léonard de Sart et gendre de Thierry Henrotteau n'était pas mentionné, il atteste maintenant par serment avoir été présent, lors du rachat et avoir été dépossédé de la rente avec ses beaux-frères. " Fait en la cuissine dudit Lambert ", présents les échevins Gérard de Spa et Sarta. 17 mars 1633.
- 215 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas, pour Godenne, maître Jean Noël, échevins tous présents. Lambert Dosquet rachète 2 philippe dalers et 3 florins de Brabant de rente à Jean d'Odeur, l'un des sergents de la Cour, commis au nom de Marie Vanbrughe, veuve d'Antoine Van Mallu, de Philippe de Palante et de Mathieu Scrimpf, tous deux ses gendres. Suit l'acte de " commission " de Jean d'Odeur, du 3 décembre 1646 qui contient les précisions suivantes : Marie Vanbrughe, veuve d'Antoine Van Mallu, autorisée à faire ce qui suit en vertu du testament fait en sa faveur, le 16 mars 1635, par feu Nicolas Lampson, doyen de la Collégiale Saint-Denis à Liège, accepte le rachat que lui fait Lambert Dosquet, d'Amay, représentant Jean-Jacques Cuvelier d'Amay, de 2 philippe dalers et 3 florins de Brabant de rente engagée au profit du doyen par feu Jean-Jacques Cuvelier, oncle du susdit Jean-Jacques, le 9 février 1617 pour les philippe et le 8 juin 1617 pour les florins. Palante et Scrimpf, présents, tant pour eux-mêmes qu'en tant que tuteurs des enfants de feu Xavier Tollet, consentent au rachat de la rente. L'acte de " commission " a été rédigé chez Marie Vanbrughe, au thier d'Olne, à Ombret, devant Renier Borman, curé (" pléban ") d'Amay, notaire apostolique. Signé : " Dieudonné Plumier, per registrum ". 7 janvier 1647.
- 216 Cour du ban d'Amay. Maire en ce cas Jean d'Odeur pour Godenne ; échevins tous présents. Martin de Ronchampts cède, à tenir de lui en " accense ", à Jean de Borsut, un pré de 4 verges pris hors de 18 verges, situé à Dieu-le-Garde, moyennant le paiement annuel d'une rente foncière de 16 florins de Brabant échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante. Martin pourra reprendre le bien, pour faute de paiement, par " adjour de quinzaine ". Comme garantie, Jean de Borsut s'engage a faire édifier une maison sur le bien avant l'août prochain ; en outre, il devra payer 1 patard Brabant sur chaque taille ordinaire et extraordinaire ; il fera enclore les 4 verges à ses frais. Enfin, Martin de Rouchamps retient pour son profit personnel deux chênes qu'il fera abattre quand bon lui semblera. Signé : " Dieudonné Plumier, per registrum ". 26 mars 1648.
- 1 1493-1501.
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