Inventaire du chartrier des comtes de Namur.
- 1216 Jean de Crottes, maire de la haute cour et du ban de Sclayn, et les échevins de cette cour et de ce ban font savoir qu'Henri de Beez, intendant du château de Samson, a acheté au nom de Guillaume Ier, comte de Namur, 1 muid d'épeautre de rente à Jeannot, fils de Colin Karabial, à Colin dit Cougnar, à Henrion Karabial, frères, et à Colin Ansial, leur beau-frère. 29 juin 1391.
- 1217 Jeanne, duchesse de Luxembourg, de Lothier, de Brabant et de Limbourg, marquise du Saint-Empire, fait savoir que, comme le comte de Namur a acquitté ceux qui se sont rendus dans la terre de Bioul en croyant que ce lieu était tenu par le seigneur de Jauche et ne faisait pas partie du comté de Namur, elle a promis de ne pas poursuivre ceux qui, avec le comte, ont convoqué les fautifs. 6 octobre 1391.
- 1218 Le maire, les échevins, les bourgeois et les manants de Biesme et d'Oret font savoir que, comme Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, les a affranchis de plusieurs cens et droits, ils promettent de payer annuellement au comte un setier d'avoine par foyer et autant par cheval. Cette redevance ne dépassera toutefois jamais 4 setiers. Biesme, 1er février 1392.
- 1219 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, son frère, seigneur de Wijnendale, de Renaix et de Kwabeek, et Isabelle de Melun, épouse de feu Robert de Namur, seigneur de Beaufort et de Renaix, passent un accord selon lequel Guillaume et Jean concèdent à Isabelle une rente de 700 francs à percevoir annuellement sur les revenus des terres des Quatre-Métiers de Flandre. Isabelle, quant à elle, renonce à son douaire de 24000 francs que son mari lui avait assigné sur la terre de Renaix. 22 avril 1392.
- 1220 Massart Colle, maire de Namur, et les échevins de cette ville font savoir que Colin, fils de Jean Colle, coupable du meurtre de Colignon, fils de Jean Darbes de Lesve, a conclu un accord avec Guillaume II, comte de Namur. Colin récupérera les biens de son père qui avaient été confisqués en tant que part de l'héritage lui revenant. Il devra en outre payer 4 grosses amendes de 70 sous lovignis chacune. Il déclare enfin le comte et ses officiers quittes du profit qu'ils ont pu tirer de la possession des biens confisqués. 25 avril 1392.
- 1221 Le maire, les échevins, les manants et les habitants de Lesve cèdent à Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, deux setiers d'avoine par foyer en échange de l'abolition tant de la banalité du moulin que du droit de formorture. Lesve, 15 août 1392.
- 1222 Extrait d'un registre aux fiefs de la prévôté de Poilvache : Marie, dame de Stochebec, a relevé des biens situés à Château-Thierry et ensuite, Arnould de Bolen, son fils, a relevé la propriété de ces héritages. 3 novembre 1392.
- 1223 Répertoire des cens et rentes dus à Jean de Namur, frère de Guillaume II, comte de Namur, à Ellezelles. 1392.
- 1224 Ysaude, dame de Vertbois, veuve d'Arnould de Hemptinne, chevalier, reconnaît avoir reçu de Daniel Delloye, agissant au nom de Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, 100 francs d'or de France qui lui étaient dus. Vertbois, 12 janvier 1393.
- 1225 Liste de pensions à vie vendues par Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, par Jean, seigneur de Ligne, et par Alart de Senzeilles. Avril 1393.
- 1226 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, reconnaissent devoir à Jean Ghellet, bourgeois de Mons, 990 couronnes de France et promettent de les lui payer dans les 8 jours. Mons, 4 mai 1393.
- 1227 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, déclarent avoir vendu à Jean Ghellet, bourgeois de Mons, une rente viagère de 66 couronnes de France. Mons, 4 mai 1393.
- 1228 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, reconnaissent devoir à Étienne de Bruxelles, bourgeois de Mons, 750 francs de France et promettent de les lui payer dans les 8 jours. Mons, 4 mai 1393.
- 1229 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, déclarent avoir vendu à Étienne de Bruxelles, bourgeois de Mons, 50 francs français de rente viagère. Mons, 4 mai 1393.
- 1230 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, reconnaissent devoir à Raoul de Bruxelles, le père, bourgeois de Mons, 420 francs de France et promettent de les lui rendre dans les 8 jours. Mons, 4 mai 1393.
- 1231 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, déclarent avoir vendu à Raoul de Bruxelles, le père, bourgeois de Mons, une rente viagère de 28 francs de France. Mons, 4 mai 1393.
- 1232 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, reconnaissent devoir à Raoul de Bruxelles, le père, bourgeois de Mons, 330 francs de France et promettent de les lui rendre dans les 8 jours. Mons, 4 mai 1393.
- 1233 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, déclarent avoir vendu à Raoul de Bruxelles, le père, bourgeois de Mons, une rente viagère de 22 francs de France. Mons, 4 mai 1393.
- 1234 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, reconnaissent devoir à Raoul de Bruxelles, le père, bourgeois de Mons, 300 francs de France et promettent de les lui payer dans les 8 jours. Mons, 4 mai 1393.
- 1235 Guillaume II, comte de Namur et seigneur de Béthune, Jean, seigneur de Ligne et de Grand-Breucq, et Alart de Senzeilles, seigneur de Soumagne, chevalier, déclarent avoir vendu à Raoul de Bruxelles, le père, bourgeois de Mons, une rente viagère de 20 francs de France. Mons, 4 mai 1393.
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