Inventaire des archives du Conseil de Luxembourg. Dénombrements de fiefs, 1263-1776
- 157 Jean-Ernest de Hamal, seigneur de Blier, fait relief au roi de France (Louis XIV), pour la terre et seigneurie de Blier, dans le diocèse de Liège, pour laquelle foi et hommage ont été rendus le 19 février 1682, à la Chambre royale de Metz, et comprenant : - le hameau de Hazeilles tenu en arrentement du seigneur de Durbuy, la mairie héréditaire et la juridiction foncière d'Amonines, mouvant de Durbuy ; - les droits seigneuriaux ; - une maison avec une tour et un pigeonnier et des biens-fonds ; - les deux tiers de la grosse dîme de Blier. 1682, 28 février.
- 158 Anne-Marguerite de Moran (...), déclare avoir fait foi et hommage à Louis XIV, le 7 novembre 1681, à la Chambre royale de Metz, pour : - la terre et seigneurie d'Étalle. Jean-Bertholde, comte de Wellenrodt, fait hommage à Louis XIV le 20 octobre 1681, à Metz, pour la seigneurie de Bologne (1681, 24 novembre). Corneille de Harbonier, écuyer, seigneur de Nantimont, fait hommage à Louis XIV, le 4 novembre 1681, à Metz, pour : - la seigneurie de Nantimont ; - le cinquante- quatrième des dîmes de Florenville et Martué. (1682, 7 février). Nicolas de Pfortzheim, écuyer, déclare avoir fait foi et hommage à Louis XIV, à Metz, le 4 novembre 1681, pour : - le sixième de Sainte-Marie, de la seigneurie de Vance, Chantemelle et Villers-Tortru, les droits seigneuriaux et une partie de la collation de la cure de Vance ; - une maison franche à Étalle, une part du terrage d'Étalle, de la dîme d'Étalle et de Buzenol, la collation de la cure d'Étalle ; - une part de la dîme de Habay-la-Neuve ; - des droits dans le bois d'Étalle. (1682, 17 février). Ferry du Trux, écuyer, à Étalle, fait hommage à Louis XIV, à Metz le 11 novembre 1681, pour : - une maison à Étalle, une part de la collation de la cure et de la chapelle Saint-Nicolas dans l'église de Halanzy. (1682, 12 mars, Metz). La communauté d'Étalle, Buzenol, Fratin et Sainte-Marie fait hommage à Louis XIV, à Metz le 19 mars 1682, pour : (...) ; - pour la communauté d'Étalle, Sivry et Lenclos, pour : (...) ; - pour la communauté de Buzenol ; pour (...) ; pour la commune de Sainte-Marie, pour (...). 1681, 8 novembre, 1681, 24 novembre, 1862, 7 février, 1862, 17 février, 1682, 12 mars, 1682, 21 mars.
- 159 Les mayeurs, habitants et communauté de Gérouville font relief et déclarent avoir fait foi et hommage au roi de France (Louis XIV), le 23 avril 1682, à la Chambre royale de Metz par l'intermédiaire de leur procureur Jean Chenin, huissier de cette chambre, pour les biens qu'ils dénombrent : - le ban de Gérouville qui leur a été concédé par Arnould, comte de Looz et de Chiny, Jeanne, sa femme, et Henry (de Bouillon), abbé d'Orval, suivant une charte de juillet 1252 ; - les bois de " Fromy " et de Nichansart, les droits dans la forêt de Merlanvaux et la Taille de Maidi, dans les bans de Meix-devant-Virton (" Meix "), Sommethonne et Breux ; - le droit de créer et de renouveler les membres de la justice ; - un marché hebdomadaire et quatre foires annuelles où les habitants de Gérouville sont exempts de tonlieu pour les grains qu'ils y vendent ; - les droits de chasse et de pêche ; - le droit de ne recevoir aucun bourgeois étranger, qui ne soit du comté de Chiny et qui en délivre attestation de domicile et de bonne réputation. Signatures annoncées : les auteurs de l'acte. Gérouville. 1682, 11 mai.
- 160 L'abbé et les religieux de l'abbaye d'Orval déclarent avoir fait relief au roi de France (Louis XIV), le 17 octobre 1681, à la Chambre royale de Metz, pour les biens de l'abbaye qu'ils donnent le dénombrement : (voir annexe). Signatures annoncées : l'abbé et les religieux de l'abbaye d'Orval. Sceaux annoncés : sceau abbatial, sceau conventuel. (1682, 27 juillet, Orval). Deux mentions postérieures (30 août 1682, s.d.) signalent des droits supplémentaires dans différentes localités citées ci-dessus (en outre à Sapogne). (1685, 21 mai). 1682, 27 juillet, 1685, 21 mai.
- 161 Acte émanant du Parlement de Metz, adressé au prévôt de Montmédy, attestant que Justine-Marie, comtesse de Diedrichstein, née comtesse de Schwarzenberg, a fait, à la Chambre royale de Metz, les foi et hommages pour ses seigneuries de Champlon (" Champlion ") et Verdenne, et ordonnant qu'elle soit mise en pleine jouissance de ses droits, au cas où elle en serait démise, pourvu qu'elle fournisse son aveu et dénombrement endéans les quarante prochains jours. (1685, 21 mai). Extrait du registre de la Chambre royale de Metz attestant que Justine-Marie, comtesse de Diedrichstein, a fait ce 21 mai 1685, par l'intermédiaire de son procureur, Antoine Daulphin, procureur de la Cour du Parlement de Metz, les foi et hommage pour les terres et seigneuries de Champlon et Verdenne. (1685, 21 mai). 1685, 21 mai.
- 162 Jacques Hardy, homme de fief et voué héréditaire de la terre et seigneurie de Neufchâteau, en son nom et au nom de ses frères et sœurs, dénombre des biens pour lesquels ban et relief ont été faits, ce 31 janvier 1701 : - des droits concernant l'établissement des mesures à grains et autres, le droit de lever le passage dans la terre et seigneurie de Neufchâteau, la moitié des amendes relatives aux chemins, le droit de planter les bornes sur les chemins, avec des revenus y attachés, le droit de mettre des porcs dans les bois des seigneurs (de Neufchâteau), des droits sur les boissons et produits vendus et des rentes. Signature annoncée : Jacques Hardy. 1701, 31 janvier.
- 163 Marie-Isabelle-Ernestine de Gand, comtesse douairière de Hasselt et comtesse de Liberchies, comme mère et tutrice de Lambert(ine)-Lamoraldine-Thérèse du Faing, comtesse de Hasselt, baronne de Jamoigne, déclare avoir fait relief au roi (Philippe V), par l'intermédiaire de son procureur Nicolas d'Assenois, écuyer, seigneur du Mesnil, pour : - le château du Faing et ses dépendances ; - le titre de baronne, la baronnie et les terres de Jamoigne, la seigneurie des Bulles, avec la justice haute, moyenne et basse, les droits seigneuriaux, des rentes et biens-fonds, les village du Faing, de Valansart, Prouvy, Romponcelle (" Romponcel "), Les Bulles, La Hailleule (" la Hayaille ") ; - des droits dans la forêt de Chiny, de Merlanvaux et des Chênes ; - un arrentement à Latour (" la tour devant Virton ") ; - un fief à Chassepierre, consistant en biens-fonds, avec des droits dans la forêt de Chiny ; - des biens-fonds et des rentes à La Ferté ; - un dixième de la seigneurie moyenne et basse de Linay, avec un dixième d'une cense, un quinzième des amendes en rivières, un trentième de la petite dîme de Charbeaux et un arrentement ; - un arrentement à Blagny. Signature annoncée : Nicolas d'Assenois. 1710, 20 juin.
- 164 André de Marches, seigneur de Guirch, déclare avoir fait relief à l'impératrice Marie-Thérèse, le 12 décembre 1746, entre les mains du gouverneur du Luxembourg pour : - la maison et château de Guirch, avec justice haute, moyenne et basse, des biens-fonds, des droits, rentes et revenus ; - la maison seigneuriale d'Arlon, appelée le " guircher hoff ", avec ses franchises et dépendances ; - le village de Parette (" Paret ") ; - la dîme de Thiaumont, Stockem, Freylange et Heinsch, Tontelange ; - des bois seigneuriaux, des rentes et des revenus à Post. Signature et cachets annoncés : André de Marches. Luxembourg. 1747, 19 août.
- 165 Jean-Charles de Hugo, écuyer, officier de la seigneurie de Villemont, déclare tenir par acquisition un bien-fief franc de toute charge à Rossignol, et en avoir fait le transport devant le Siège prévôtal de Chiny. Il dénombre : - une maison et ses dépendances, des pièces de terre aux bans de Rossignol, Termes et Breuvannes (" Breuvenne ") ; - une maison et ses dépendances à Bellefontaine. [ca 1753].
- 166 Après avoir fait foi et hommage à Luxembourg, par procuration, entre les mains du président du Conseil de Luxembourg, Otto de Laval, écuyer, seigneur en partie du Mesnil, dénombre : - dans la seigneurie du Mesnil, la septième corde, une part des amendes, une part du droit de créer des officiers et gardes des bois ; - une part d'une masure au ban de Pin, avec droit de troupeau à part ; - sa maison de résidence et une maison près d'Izel ; - des pièces de terre aux bans de Moyen, Izel, Pin, et des propriétés dans la forêt (" bruel ") de Chiny. [post 20 janvier 1753].
- 167 N.-J. Raucroix, seigneur d'une partie de Vance et Chantemelle, fait relief à l'impératrice Marie-Thérèse pour les biens qu'il dénombre : - le quart d'un tiers de sixième de la seigneurie haute, moyenne et basse de Vance avec des biens-fonds, une part des dîmes et terrages de Vance, Chantemelle et Tortru ; - le quart d'un tiers de sixième de la moitié de la seigneurie foncière de Villers-Tortru avec les rentes de bourgeoisie, une rente à Chantemelle, des rentes de bourgeoisie à Vance, une part du bois Dene Grosse (" dit Dame Grosse ") du bois de Launoy, des four et moulin banaux, du passage de Vance. Signature annoncée : N.‑J. Raucroix. s.d. (p. 20 janvier 1753).
- 168 L'abbé et les religieux de l'abbaye d'Orval font relief à l'impératrice Marie‑Thérèse pour quelques pièces de terre à Grandcourt et à Chenois, dans la seigneurie de Latour. Signatures annoncées : l'abbé et les religieux d'Orval. Sceau annoncé : sceau abbatial. Orval. 1756, 1er septembre.
- 169 L'abbé et les religieux de l'abbaye d'Orval font relief à l'impératrice Marie‑Thérèse pour : - l'abbaye d'Orval avec la haute, moyenne et basse justice ; ses membres ; ses dépendances en biens-fonds, en usines et en droits ; - des droits dans la forêt et le comté de Chiny, dans les bois de Maidgibois et dans la forêt de Merlanvaux ; ‑ le droit de libre passage dans toutes leurs propriétés ; - la justice haute, moyenne et basse, des biens-fonds et les droits seigneuriaux à Conques, Herbeumont et Sainte-Cécile, Chiny et Orgeo, dite " les bois du comte de Rochefort " ; - une part des dîmes des Bulles, les dîmes de Charmois, divers droits dans le comté de Chiny, les dîmes de Faing, de Fresnois ; - la cense des Hayons, avec la justice, moyenne et basse ; - le droit de nomination des curés, vicaires et marguilliers de la paroisse de Jamoigne ; cette paroisse est incorporée canoniquement à l'abbaye d'Orval ; - une rente à La Soye ; - la justice haute, moyenne et basse à Limes, avec les droits et les revenus y attachés, une part des dîmes, des rentes, un moulin et la cense de Malval ; - une part des dîmes de Mesnil, des dîmes de Moyen, une part de celle de Pin et Izel, les dîmes de Prouvy ; - le moulin de " Rondbuisson " ; - les dîmes de Romponcelle, une part des dîmes et le terrages de Rossignol, de Termes et Frenois, les dîmes et le terrage de Valensart ; - la seigneurie de Villers-devant-Orval, avec la justice haute, moyenne et basse, les droits d'un haut justicier, un château et ses dépendances, le droit d'établir un marché hebdomadaire et quatre foires annuelles, le terrage, une part des dîmes, le droit de collation de la chapelle seigneuriale dans l'église, un moulin, des rentes et des biens-fonds. 1756, 1er septembre.
- 169 BIS Idem pour les biens situés dans la prévôté de Virton et Saint-Mard.
- 170 L'abbé et les religieux de l'abbaye d'Orval font relief à l'impératrice Marie‑Thérèse pour les biens qu'ils possèdent dans la prévôté de Neufchâteau et qu'ils dénombrent : - le droit de patronage et de collation de la paroisse d'Ébly et le tiers des dîmes de Mellier (" Marliers "). Signature annoncée : l'abbé et les religieux d'Orval. Sceau annoncé : sceau abbatial. Orval. 1756, 1er septembre.
- 171 François Collet, seigneur en partie de Houdrigny, résidant à Neufchâteau, fait relief à l'impératrice Marie-Thérèse pour les biens qu'il dénombre : - le tiers de la seigneurie haute, moyenne et basse justice de Houdrigny, avec des rentes et les droits d'un haut justicier, une maison et ses dépendances, une ferme et ses dépendances en bâtiments et en terres, acquise de Lambert de Nonancourt ; - une part des droits sur le four banal et sur le terrage de Meix-devant-Virton et tous les droits qui appartenaient à Nicolas-Philibert de Richard, son vendeur. Signature annoncée : François Collet. Neufchâteau. 1757, 28 mai.
- 172 Jean-Baptiste-Alexandre-Antoine, comte de Baillet et de Latour, fait relief à l'impératrice Marie-Thérèse pour : - les comté, terre et seigneurie de Latour, comprenant Latour (" la Tour haut et bas "), Grandcourt, Chenois, Ruette-la-Petite et le Mesnil, (...) ; ‑ la moitié moins un huitième de la seigneurie de Signeulx (" Signeux "), avec la justice haute, moyenne et basse, les droits seigneuriaux, la collation de la cure et de la marguillerie de Signeulx, une partie de la collation de la cure de Bleid (" Bled "), une maison et ses dépendances, des biens-fonds et des arrière-fiefs ; - la terre et la seigneurie de Montquintin, Couvreux et Rouvroy, avec la haute justice, la moitié de la justice moyenne et basse, le château et maison- forte, le droit d'affouage dans les bois de Guéville, le droit de patronage de la cure et de la marguillerie de Montquintin, des rentes, la moitié des fours banaux de Montquintin et de Couvreux, la moitié du moulin banal de Montquintin (" dit le moulin de Mathon "), des biens-fonds, la moitié du terrage, le sixième de la dîme de Montquintin et de Couvreux, le tiers de la dîme de " Langlissant " sur le ban de Lamorteau, une douzaine d'arrière-fiefs et tous les droits d'un haut justicier ; - le sixième des seigneuries hautes, moyennes et basses et foncières d'Èthe et de Belmont, le sixième des amendes, des rentes de bourgeoisie, du four banal de Belmont, la moitié d'un terrage de Belmont, un arrentement. Signature et sceau annoncé : Jean-Baptiste-Alexandre-Antoine, comte de Baillet et de Latour. 1757, 9 juillet.
- 173 Lambert, comte de Marchin, écuyer, seigneur de Bleid en partie, fait relief à l'impératrice Marie-Thérèse pour les biens qu'il possède par succession de feue sa mère Marie-Françoise de Villecholles, douairière de Georges, comte de Marchin et fille de Claude de Villecholles et d'Anne-Thérèse de Roly, à savoir ; - une part du terrage de Bleid, des droits de bourgeoisie et cens des prés, des rentes, une partie de maison-forte et de ses dépendances, des pièces de terre, une part des amendes, quelques droits seigneuriaux, une part des bois et de tous les revenus de la communauté de Bleid ; - une part du droit de patronage de la cure de Bleid, de la cure de Halanzy (" Hallansy "), du droit de présentation au bénéfice de la chapelle Saint-Nicolas dans l'église d'Halanzy, du droit de présentation au bénéfice Saint-Jean l'Évangéliste dans l'église paroissiale de Longwy ; - la " place " du four banal à Bleid et les droits y attachés, une autre " place " et un arrentement. Signature et sceau annoncés : Lambert, comte de Marchin. 1757, 29 août.
- 174 Louis du Hautoy, écuyer, seigneur de Bleid et de Sevenich en partie, fait relief à l'impératrice Marie-Thérèse pour les biens qu'il a acquis de Marie-Barbe de Prunet, née de Villecholles, sa tante, fille de Claude de Villecholles et d'Anne-Thérèse de Roly, à savoir une part des mêmes biens que ceux dénombrés à la même date par Lambert, comte de Marchin (voir acte n° 173), sauf quelques biens-fonds. 1757, 29 août.
- 175 Jean-Bernard de Senocq, écuyer, prévôt de Neufchâteau, comme procureur du duc d'Arenberg, dénombre les biens que celui-ci possède en indivis et à moitié avec les seigneurs de Loewenstein et de Stolberg, et pour lesquels il a été fait relief à l'impératrice : - la justice haute, moyenne et basse, les droits seigneuriaux, des rentes et des biens-fonds dans les ville et terre de Neufchâteau et le ban de Mellier (dans la seigneurie foncière de Lahérie, arrière-fief, il y a une justice foncière établie par la maison du Monceau) ; la seigneurie de Neufchâteau comprend : Longlier, Lahérie, Namoussart, Offaing, Marbay, Cousteumont, Bernimont, Sart, Molinfaing, Hosseuse, Nolinfaing, Hamipré, Grapfontaine, Montplainchamps, Harfontaine, Warmifontaine, Tournay, Fineuse, Grandvoir, Petitvoir, Verlaine, Gérimont, Semel en entier, Tronquoy, Respelt, Massul, Assenois, Straimont et Maisoncelle en partie, la mairie Godefroid (dont dépendent les sujets de Menugoutte, Rossart et Nevraumont) ; le ban de Mellier comprend : Mellier, Léglise, Gennevaux, Narcimont, Wittimont, Nivelet, Habaru, Lavaux, Naleumont et Les Fossés ; - la collation de la cure et de la marguillerie de Longlier, de la cure de Léglise ; - deux voueries. [ca 1758].
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