I. Première partie : 1831 - 1898
6 /B, Dossier relatif aux grèves d'ouvriers à Angleur, Dison, Ensival, Flémalle-Grande, Grivegnée, Hodimont, Jemeppe, Ougrée, Saint-Nicolas, Seraing, Tilleur et Verviers. 25 janvier
1869 - 3 décembre 1869.
1 liasse
Subitems
1-2. Verviers (ouvriers typographes), 25 janvier 1869 (ouvriers de la filature Quoidbach), 2 comptes rendus.
25 janvier 1869 et 4 février 1869.
3-4. Liège (ouvriers typographes), 2 comptes rendus.
1er et 3 février 1869.
5-57. Angleur, Flémalle-Grande. Grivegnée, Jemeppe, Ougrée, Saint-Nicolas, Seraing et Tilleur (spécialement fabriques de fer et houillères), 51 pièces.
2 au 26 avril 1869.
58. Ensival (fabrique Snoeck), 1 télégramme.
12 avril 1869.
59. Liège (houillère du Val-Benoît), 1 lettre.
14 avril 1869.
60. Verviers (fonderie Laoureux), 1 compte rendu.
14 avril 1869.
61-73. Angleur, Flémalle-Grande, Grivegnée, Jemeppe, Ougrée, Saint-Nicolas, Seraing et Tilleur (récompenses aux personnes qui ont rendu des services et ont fait preuve de
dévouement durant les grèves d'avril dernier), 13 lettres.
9 octobre 1869 - 21 février 1870.
74. Hodimont (fabrique Garot frères, ouvriers tisserands), 1 lettre.
3 décembre 1869.
(Les grèves de Verviers du 25 janvier 1869 et de Liège du 1er février 1860 sont générales chez les ouvriers typographes, qui exigent une diminution d'heures de travail et une augmentation de salaire. Tous les éditeurs de journaux et chefs imprimeurs de la ville décident de résister aux exigences de leurs ouvriers. Ceux-ci sont soutenus dans leurs grèves par les associations typographiques et par l'Internationale. Les grèves sont passives et ne paraissent pas dangereuses pour l'ordre public. Les grévistes n'obtiennent pas satisfaction. La cessation du travail à la filature Quoidbach trouve sa raison dans le renvoi du chauffeur de la machine à l'eau. Tous les ouvriers en grève sont affiliés à l'Internationale. Ils reprennent le travail sans être satisfaits. Les grèves se déclenchent à Angleur, Flémalle-Grande, Grivegnée, Jemeppe, Ougrée, Saint-Nicolas, Seraing et Tilleur du 2 au 20 avril d'abord par les puddleurs de la Fabrique de fer de la Société Cockerill. Différents motifs : heure de sortie, expulsion réclamée d'un chef de fabrication. Il semble qu'il faille trouver un prétexte pour obtenir une augmentation de salaire. À la suite d'un meeting tenu à Lize-Seraing par l'Internationale, le dimanche 4 avril au soir, les ouvriers puddleurs se réunissent en comité secret, où ils promettent, sous serment, que le travail sera abandonné. Les ouvriers houilleurs se joignent en partie aux puddleurs. Les ouvriers de deux sièges d'exploitation de la Société Cockerill refusent le travail. Le mouvement devient général. Il s'étend à neuf houillères appartenant à trois sociétés. Les grèves prennent un aspect menaçant. Elles paraissent se terminer partout sans résultat. Les grèves atteignent également au mois d'avril les ouvriers de la fabrique Snoeck, à Ensival, les houilleurs du Val-Benoît, à Liège, et les ouvriers de la fonderie Laoureux, à Verviers. Nouveaux échecs ; L. LINOTTE, " Les manifestations et les grèves dans la province de Liège op. cit. ", p. 15.)
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Archives de l'Etat à Liège -
N4 -
6 /B
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