Rekenkamers. Oorkonden van de hertogdommen Brabant en Limburg en van de Landen van Overmaas
Inv. des chartes et cartul. des Duchés de Brab. et de Limb. et des pays d'Outre-Meuse. Trois. partie. Chartes origin. et cartul. T II (1396-1404) / A. Verkooren (inl. en tafels door M. Soenen en A. Graffart)
- INVENTAIRE DES CHARTES ET CARTULAIRES DES DUCHES DE BRABANT ET DE LIMBOURG ET DES PAYS D'OUTRE-MEUSE.
- IIIe PARTIE
- TOME II (1396-1404).
- 7196, Toutes les coses dessus dictes furent faites et acordees en la ville de Bruxelle le sieptisme jour dou mois daoust lan de grasce mil trois cens quatre vings et dijssiept. Bruxelles. - Toutes les coses dessus dictes furent faites et acordees en la ville de Bruxelle le sieptisme jour dou mois daoust lan de grasce mil trois cens quatre vings et dijssiept. Guillaume de Bavière, comte d'Ostrevant et gouverneur du pays de Hainaut, fait connaître le traité de paix négocié par lui, à l'intervention de quelques conseillers du Brabant et du Hainaut, entre la duchesse Jeanne de Luxembourg et de Brabant d'une part, et Michel de Ligne (Lingne), chevalier, seigneur de Thumaide, frère des dames de Quiévrain (Kievraing). Les principales clauses de ce traité sont les suivantes : Michel de Ligne et jean Gobert (Ghobert) se constitueront prisonniers au château de Genappe pour un terme de six semaines à partir du ler septembre prochain. A la mi-mars suivante ils prendront l'écharpe et le bourdon en l'église Sainte-Gudule à Bruxelles pour se rendre personnellement en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle d'où ils auront à rapporter des attestations en due forme de leur présence en ce lieu. La duchesse paiera au susdit Michel, ou à ses ayants-droit, au jour de la Noël de cette année, en la maison de change des de Froijere à Bruxelles : deux mille florins d'or appelés mailles de Hollande, pour les arrérages de la rente en vin adis octroyée aux de Ligne par ses prédécesseurs au duché de Brabant ; et six cents semblables mailles en rémunération des services rendus naguères par feu Michel, en son vivant seigneur de Ligne et de Briffoeil. Quant aux deux cent quarante vieilles mailles réclamées par Michel de Ligne préqualifié pour services rendus devant Asse et Bruxelles par feu son père, de son vivant seigneur de Ligne, cette somme ne devra point être versée par la duchesse parce que Michel de Ligne ne peut produire aucune lettre prouvant qu'elle lui est due. Guillaume de Ranst, jean van der Dussen (de le Dusse), Goly de Woelmont, jean de Lierre et Goly de Kempenaer (le Kempener), qui avaient pillé et mis le feu au château de Rasse de Ligne, devront se présenter le ler septembre prochain au château de Mons pour y demeurer prisonniers pendant six semaines. Les mêmes devront, le 15 mars suivant, se rendre de l'église Sainte-Waudru à Mons et de là en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle aux mêmes charges que dessus. Le jour de la Noël de cette année, la duchesse aura à payer encore, dans la maison de change précitée, à Rasse de Ligne sus mentionné, une somme de douze cents florins d'or nommés écus de Hainaut, à titre de dédommagement pour le pillage et la destruction de son château. Moyennant l'accomplissement des clauses stipulées ci-dessus, les parties en cause seront quittes les unes envers les autres, de même que les personnes rançonnées de part et d'autre en tant que les rançons n'aient pas été payées, celles ayant été fournies restant acquises. A la requête de Guillaume de Bavière, la duchesse Jeanne et Michel de Ligne scellent avec lui le présent accord en promettant de strictement se conformer à tout ce que dessus. Ch. Bbt, 7032. 1397, 7 août, Bruxelles. -. 1397-1397
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Algemeen Rijksarchief / Archives générales du Royaume -
I 157 -
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