((585) " Le bruit court que vous estes en loraine... ". Ernest de Mansfelt, fils naturel de Pierre-Ernest et de Anne de Bentzrath, de petite noblesse luxembourgeoise. Homme de guerre, condottiere, son armée fut e la première de toutes celles de la Guerre de Trente Ans qui, composée uniquement de mercenaires, n'eurent d'autre but que de former une sorte de société commerciale, avec un entrepreneur chargé de les diriger et de les enrichir par le pillage d. (CHARVÉRIAT, cité par P. HENRART, Ernest de Mansfelt...) Ici, Mansfelt venait de se jeter sur l'Alsace puis, se voyant acculé, avait envoyé partout des émissaires pour offrir ses services I Tous les princes ne furent pas dupes de sa duplicité mais l'Infante Isabelle, gouvernante des Pays-Bas, accepta pourtant, à de multiples reprises et pour éviter aux populations les horreurs des pillages, de négocier avec lui, notamment par l'intermédiaire de Alexandre de Bournonville (cfr p. 161, note 3). La lettre ici reprise, remise par un messager, en fait état: l'auteur - Alexandre de Bournonville? - est pour le moins perplexe car Mansfelt, après avoir manifesté son désir de négocier, ne donne plus de ses nouvelles I (pièce no 1723). C'est également ce qu'exprime la lettre à don Gonzales de Cordoba, général envoyé par Philippe IV à Spinola, avec des troupes de mercenaires italiens: il est sans nouvelles de lui, des troupes qu'il a envoyées à Cordoba, et de " notre convention a, c'est-à-dire de la convention entre l'Infante Isabelle, Spinola, Cordoba et Bournonville d'une part, et Ernest de Mansfelt d'autre part (pièce n° 1724). Ernest de Mansfelt mourut à Batavia en Bosnie, le 29 (ou 30 ?) novembre 1626 (1627`1) Cfr P. HENRART, Ernest de Mansfelt, dans Biographie nationale t. 13, 18941895, col. 369-380 ; A. C. H. DE VILLERMONT, Ernest de Mansfelt, Bruxelles, 18651866, 2 vol.) Non consultable
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Algemeen Rijksarchief / Archives générales du Royaume -
I 223 -
1723
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