Inventaire des archives de la cour de justice d'Amay, de la communauté Amay et de l'hôpital de Corphalie, 1321-1838
- 158 Cour des tenants de Guillaume de Herlenval, bourgeois de Huy. Maire en ce cas : Jean de Jehay, cordonnier (" corbesier "), bourgeois de Huy. Tenants : Collard Ozette, Goffart de Namur le Content, Pirlet d'Avins et " Hanekin " le Moine. Gérard de Vinalmont, habitant à Amay, relève de la Cour, en tant que nouvel héritier, une maison et ses dépendances, avec une terre labourable (" ahanable ") d'environ 1 journal située à Amay, " encontre les weis delà le Riewe " (" Riewe " = Roua) ; il s'engage en outre à payer, chaque année, à Guillaume 6 muids d'épeautre de rente héritable (mesure de Huy), à livrer sur le grenier de Guillaume à Huy, à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante ; cet épeautre doit être à 6 deniers le muid près, du meilleur du terroir du lieu ; pour toute faute de paiement, Guillaume pourra se saisir des biens de Gérard après un seul " adjour ". Ces formalités faites, Gérard de Vinalmont transporte son bien en faveur de Guillaume de Herlenval. 30 janvier 1394.
- 159 Cour " juree " de la chapelle et maison Saint-Nicolas de Corphalie, dite des Petits Malades d'Amay et Ampsin. Maire : Renier d'Amay, prêtre, recteur perpétuel des Petits Malades. " Masuirs jurés et tenants " : Robert Polais, prêtre, prévôt et chanoine de la Collégiale Sainte-Ode d'Amay, Thierry d'Oultrebende, autrement dit Dieu de Natoie, Wilmotte d'Amay et Gérard de Villers, tous deux habitants d'Ampsin. Jean de Dommartin, " masuir " de cette Cour, obtient d'elle un record spécifiant à quelles conditions il a, un jour passé, relevé de la chapelle des terres situées à Ampsin, énumérées dans l'acte ; ces biens lui avaient été laissés par feu son épouse légitime, Béatrice, fille de " Malasneit " de Hosden, femme en premières noces de feu Charlet d'Ampsin qui lui avait transmis les terres. Le relief s'était fait aux conditions suivantes : paiement par Jean et ses héritiers, perpétuellement, de 2 derniers de fort cens aux seigneurs de Saint-Lambert à Amay, au nom de la chapelle ; paiement annuel par Jean et ses héritiers, à la chapelle de 12 setiers d'épeautre de rente héritable (mesure de Huy) en bon blé provenant du terroir d'Amay et d'Ampsin, à 12 deniers près du meilleur que l'on vende sur le marché de Huy, à livrer sur le grenier que désigneront les " recteur et mambour " de la chapelle, soit à Huy, soit en la vallée d'Amay et d'Amsin, au plus tard à la Chandeleur. Pour faute de paiement, les " recteurs et mambour " pourront se saisir des biens après un seul " adjour de quinzaine ". 8 avril 1426.
- 160 Cour " Juree " qu'on dit " delle Chambre " à la Cathédrale Saint-Lambert à Liège. Henri de la Chaussée, de Jeneffe, et son épouse, Marie, fille de feu Liénard de Berwier, marchand de vin (" vinier ") et " citain " de Liège et de feu Marie, sa femme, pour satifaire au retrait (" rescosse ") que leur fait Jean de Berlaymont, seigneur de Floyon et Hautepenne, reportent en sa faveur environ 16 bonniers de prés et terres arables (" herules ") situées dans le ban d'Amay (localisations spécifiées dans l'acte) moyennant paiement des cens mentionnés. À son tour, Jean transporte ces biens au profit de sa sœur, Jeanne de Floyon ; elle devra payer, chaque année, 18 derniers de bonne monnaie de fort cens au mayeur ou receveur de la Chambre pour le Chapitre de Saint-Lambert à Liège, à la Saint-Etienne, expressément retenues toutes mines de houille, plomb et autres métaux, qui, sous l'héritage, appartiennent aux seigneurs de Saint-Lambert, que ceux-ci front exploiter quand ils le voudront, en remboursant seulement les dommages éventuels. Jeanne de Floyon déclare reconnaître à sa mère, Jeanne de Warnant, son usufruit (" humiers et vicaries ") sur les héritages, moyennant paiement par elle des redevances dues sur ceux-ci. 5 novembre 1432.
- 161 Cour du ban d'Amay. Close Loste, habitant à la " Taverne ", à Ampsin, déclare détenir en " accense heritable " le bac (" bache et ponton ") d'Ampsin relevant de la seigneurie du ban d'Amay, " accense " prise de ceux qui le détiennent de la seigneurie : l'abbaye de Neufmoustier à Huy, Jean Royer, seigneur de " Neuville-devant-Ampsin ", et " Sochart " de Forwue, gendre de feu Henri de Hosden, chevalier. Close Loste obtient de la Cour un " record " spécifiant quels services le bac doit rendre aux habitants du ban d'Amay et à toutes autres personnes qui voudraient traverser la Meuse, à quelle heure et à quel prix. 18 septembre 1448.
- 162 Cour du ban d'Amay. Mayeur : Guy de Berlaymont, dit de Floyon, écuyer. Échevins : " Huwe " de Seraing, chevalier, Jean del Thour, Robert de Moge, Michel de Floyon, Jean Pirard de Horion, Jean le Xhevelir et Henri de Gerbehaie. Antoine, dit Honon, de Chokier et Jean, son frère, fils légitimes de feu Thonon de Chokier, brasseur en son vivant, reportent au profit de Jean Dairemont, bourgeois, " oppidain " de Huy, comparaissant en son nom et pour Lambert le Boulanger, de Saint-Pierre, 42 verges grandes de terre situées en " le fosse de Borsut " qu'ils tenaient d'eux ; Jean en reprend les 2/3 et Lambert le dernier tiers. 22 avril 1471.
- 163 Cour " juree " de l'église, pauvres et luminaire d'Ampsin. Agnès, fille de feu Marc le Pêcheur fait relief d'une barque (" nachalle ") de menue pêcherie avec ses accessoires, se trouvant sur les eaux d'Amay et d'Ampsin, barque à lui dévolue par la succession de ses feus père et mère. Elle la cède, à tenir d'elle, à Gillard le Pêcheur, " masuir " de cette Cour, moyennant le paiement par celui-ci de 16 sous fortis aux seigneurs de Saint-Lambert à Amay, la moitié, le dimanche après la Saint-Remy, l'autre moitié, le dimanche après Pâques ; de 21 livres, commun paiement, aux Communs Pauvres d'Ampsin, à la Saint-Etienne ; enfin, à elle-même, de 2 1/2 griffons de rente annuelle héritable (10 livres 10 sous pour 1 griffon et 10 sous 6 deniers pour 1 boddrager) à payer à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante. Pour toute faute de paiement, Agnès se réserve le droit de se saisir de la barque après un seul " adjour de quinzaine ". 11 août 1471.
- 164 Cour " juree " de l'église, des pauvres et du luminaire d'Ampsin. Mayeur : Jean de Seffawe, curé d'Ampsin. " Masuirs jurés " : Jean Rencheon, prêtre, prieur de Corphalie, Jean del Thour, Gossuin d'Ampsin, Jean de Sart, Jean Sandrin et Jean delle Scalhe. Stasse de Beyne, en tant que mari d'Agnès, fille légitime de feu Marc le Pêcheur agrée la cession faite par sa femme devant cette même Cour, le 11 août 1471 (acte n° 6). Il fait relief, devant la Table des Communs Pauvres, de la barque et de la rente de 2 1/2 griffons ; Stasse cède à Gillard le Pêcheur, " masuir juré " de cette Cour, la rente susdite et il lui maintient l'utilisation de la barque. Gillar continuera à payer les redevances dues aux seigneurs de Saint-Lambert et aux Commun Pauvres d'Amspin, telles qu'elles sont précisées dans l'acte n°163. 26 janvier 1472.
- 165 Cour " juree " des église, pauvres et luminaire d'Amspin. Mayeur et " masuir juré " : Jean de Sart. " Masuirs jurés " : Jean Renchon, prêtre, prieur de Corphalie, Jean del Thour, Gossuin d'Ampsin, Jean Sandrin et Jean delle Scalhe. Gillard le Pêcheur, " masuir " de cette Cour " juree ", obtient " record " de la manière dont feu Marc le Pêcheur, d'Ampsin, fut mis en possession, devant la même Cour, d'une barque de menue pêcherie, se trouvant sur la Meuse, à Amay ou à Ampsin : un jour passé, devant cette Cour, Marc, Lambot, Paquot et Gillard, frères, enfants légitimes de feu Lambert le Pêcheur, d'Amspin, firent relief, par succession de leurs père et mère, de chacun 1/4 de barque de menue pêcherie ; ensuite, trois des frères cédèrent leur part au profit de Marc ; celui-ci devait payer sur cette barque un " trefons " et une rente annuelle de 21 livres au " mambour " des Communes Pauvres d'Ampsin. 30 janvier 1473.
- 166 Cour du ban d'Amay. Sous-mayeur : Jean de Floyon. Échevins : Thour, Moge, Floyon, Gerbehaie et Pailhe. Signé : " Johan Gossuwin, per registrum ". Jugement au sujet d'une ruelle que Guy de Floyon, mayeur demande, au nom du Chapitre de Saint-Lambert à Liège, de rouvrir entre les jardins de Lambert le Parmentier et ceux du " bonir de Sains-Lambier ". Sur la foi de témoignages et d'un document daté du 29 mai 1411, la Cour estime qu'il doit y avoir une voie, mais elle en ignore, et la longueur et la largeur. 17 mars 1474.
- 167 Cour du ban d'Amay. Mayeur : Guy de Berlaymont, dit de Floyon, écuyer. Échevins : " Huwe " de Seraing, chevalier, Jean del Thour, Michel de Floyon, Jean Pirard de Horion, Lambert de Pailhe, Collard de Chaisne et Merlchior Azart. Jean Godefroid de Blehen et Jeanne de Hosden, son épouse, transportent au profit de Renson de Molin, leur gendre, représenté en Cour par son père Renier, des pièces de terre et des prés (alleux) situés à Ampsin et Amay et 2 rentes assises sur 2 maisons situées à Amay (énumération dans l'acte des diverses pièces avec délimitations : nombreux toponymes). Renson de Molin le jeune paie en contrepartie, une somme d'or et d'argent. Deux des proches et amis des parties contractantes viendront agréer le transport devant la Cour, avant la Saint-Remy prochaine. 9 septembre 1476.
- 168 Cour du ban d'Amay. Jean le Périlleux de Rochelée, avoué d'Amay et mayeur " en feauté " pour Guy de Floyon, écuyer, souverain mayeur ; échevins : " Huwe " de Seraing, chevalier, Robert de Moge, Michel de Floyon, Jean Pirard de Horion, Lambert de Pailhe, Collard de Chaisne et Melchior Azart. Renson de Molin le jeune transporte au profit de son beau-père, Jean-Godefroid de Blehen, les biens spécifiés dans la charte transfixée à celle-ci. 18 mai 1480.
- 169 Cour du ban d'Amay. Mayeur : Guy de Berlaymont, alias de Floyon, écuyer. Échevins : " Huwe " de Seraing, chevalier, Michel de Floyon, Jean Pirard de Horion, Lambert de Pailhe, Collard de Chaisne, Melchior Azart et Robert de Moge. Jean Pire, avocat (" avant-parlier ") de Huy, représentant le Chapitre de la Cathédrale Saint-Lambert à Liège, seigneur temporel du ban d'Amay, obtient un " record " spécifiant comment ce dernier a obtenur " saisine " de la " venne " de Rorive, détenue par le Chapitre de la Collégiale d'Amay, à la suite d'une procédure qui se déroula en 1466 et 1467. 28 juillet 1477.
- 170 Notaire impérial Jean Gosuwin, clerc du diocèse de Liège. Jean de Ponthière, fils légitime de feu Gilles del Venne, alias de Ponthière, en remerciement des bienfaits à lui prodigués par Gillard le Pêcheur, d'Ampsin, lui cède tout droit qui pourrait lui être échu par la succession de ses feus père et mère sur la " venne " de Rorive, érigée dans la Meuse, devant Ponthière. Jean Promet de ne jamais revenir sur cette donation, sous peine de paiement de 20 florins du Rhin, du coin des Quatre Électeurs, de bon or et de juste poids, dont la moitié serait abandonnée à tout seigneur d'une Justice spirituelle ou temporelle ou à tous bourgmestres et conseil de bonne ville qui feraient exécuter la donation. Fait devant la Collégiale Notre-Dame à Huy, " la on dist desolz les logette (...) ". Témoins : frère Griffon Pijon, prêtre, de l'Ordre de Sainte-Trinité, Remy de Fronville, brasseur de la porte de Constantinople, " oppidain " de Huy. 26 février 1478.
- 171 Cour des " tenants " de Gillard le Pêcheur, d'Ampsin. Maire : Gillard lui-même. " Tenants et masuirs " : Jacquemin de Rorive, Jean de Rorive, Denis le Menestreit, d'Ampsin et Jean Gosuwin, clerc. Pirard de Riwa le vigneron, d'Amay, relève de Gillard la maison et ses dépendances où il demeure à Amay, " en Riwa ", moyennant payement : au nom de Gillard, d'un parisis de cens annuel de 2 muids d'épeautre (mesure de Huy) à livrer dans la ville de Huy à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante. Pour toute faute de paiement d'une de ces redevances, Gillard pourra faire " saisine "du bien après un seul " adjour de quinzaine ". 23 février 1479.
- 172 Échevins de Liège. " Recharge " à la Cour du ban d'Amay. Un conflit a été exposé devant cette Cour, il opposait Jean, fils de Gillet de Ponthière, demandeur, et Gillard, d'Ampsin, pêcheur, défendeur, à cause de la " venne " de Rorive que Jean Réclamait, après son retour au pays, comme héritage provenant de feu son père ; Gillard, de son côté, affirmait que feu Gillet avait, depuis longtemps, transporté la " venne " au profit du Chapitre de Saint-Lambert à Liège. Après avoir dûment étudié le dossier, les échevins de Liège estiment que Gillard a été mis en possession de la " venne " sans objection de la part de Jean de Ponthière ; par conséquent, il doit la conserver et Jean doit être condamné aux frais de justice. 26 juillet 1480.
- 173 Cour du ban d'Amay. " Record " accordé à la requête de Simon de Wit, chanoine d'Amay, agissant au nom du Chapitre de la Collégiale de ce lieu. Simon, au nom du Chapitre, prétend avoir fait, devant la Cour un " purgement de saisine " en vertu duquel il a été mis en possession de la " venne " de Rorive. À ce sujet, il détient un document scellé de la Cour, mais il y est " assés petittement declareit " que cette possession lui a été octroyée en vertu du " purgement ". La Cour reproduit un acte très significatif du 22 août 1471 (" mayeur " : Guy [de Berlaymont] ; échevins : Seraing, Thour, Moge, Floyon, Horion, Xhevelir) par lequel, Simon de Wit, au nom du Chapitre d'Amay obtenait du Chapitre de Saint-Lambert à Liège la possession de la " venne ", à condition qu'il leur payât 5 sous fortis de cens ; celui-ci a été réduit de moitié parce que, pendant longtemps, la " venne " a été en ruine. 1er février 1481.
- 174 Échevins de Liège. " Recharge " à la Cour du ban d'Amay. Un procès a été engagé devant cette dernière Cour entre Jean de Ponthière l'aîné, pêcheur, bourgeois de Huy, et Gillard d'Ampsin, pêcheur, d'autre part. Gillard détient une " venne " et une des cinq barques des menus pêcheurs sur les eaux d'Amay et d'Ampsin ; Jean de Ponthière et ses associés (" parchonniers ") possèdent, eux aussi, dans ces eaux, une " venne ", les quatre barques qu'on dit des gros pêcheurs et une partie des cinq autres barques des menus pêcheurs ; ils ont commencé à construire une nouvelle " venne ", en amont de celle de Gillard. Celui-ci a demandé à la Justice d'Amay d'ordonner à la partie adverse de la faire détruire. Des arguments ont été avancés de part et d'autre ; les échevins de Liège ont fait procéder à une visite des lieux. Ils concluent que la nouvelle " venne " doit être démolie. Signé : " Jo de Reymont, per registrum ". 18 avril 1482.
- 175 Cour des " tenants " de Jean de Sart, d'Amsin, demeurant à présnet à " l'apleit " aux pêcheurs à Huy. Maire : Jean de Sart ; " tenants " et " masuirs " empruntés : Thierry de Preit, Gérard de Borsut, Jean Storme, Jean de Flostu. Marie, veuve de Pirard le Basseley, d'Ampsin, fait relief d'une pièce de pré et terre contenant environ 8 verges grandes située au lieu-dit " Sachis sous Mouse " et la cède à sa fille, Catherine. Celle-ci et Herman de Donchere, son tuteur (" mambour ") transportent, à leur tour, ce bien au profit de Wauthier de Sart, d'Ampsin, pour un juste prix d'or et d'argent ; en outre, Wauthier s'engage à acquitter toutes les redevances sont le bien est grevé et à payer, chaque année, à Jean de Sart, son oncle, maire de sa Cour, 2 muids d'épeautre de rente (mesure de Huy), à livrer à Huy à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante (épeautre à 4 derniers le muid près de la meilleure du commun marché de Huy). Pour toute faute de paiement, Catherine pourra s'emparer du bien par " un seul adjour de quinzaine ". 11 mars 1497.
- 176 Échevins de Liège. Maire : Blavier ; échevins : Conrar et Heure. Lambert del Pieremont, habitant " deseur Ombray ", constitue au profit de Jacques de Bra, chanoine, écolâtre d'Amay, une rente annuelle héritable d'un muid d'épeautre, mesure de Huy, échéant à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante ; cette rente est assise sur un jardin dit " le cortil Werar ", situé à Ombret, en " Pieremont ou á plus prés, haulteur de Cleirmont " ; le jardin est chargé d'une redevance de 6 chapons et de 4 setiers d'épeautre due aux héritiers des Viron. Pour faute de paiement de la rente, Jacques de Bra pourra faire " saisine " du bien par un " adjour de quinzaine ". Pour la concession de la rente, Lambert reconnaît avoir reçu de Jacques la somme de 22 florins communs. Signé, sous le repli : " J. de Sarta, per registrum ". Sur le repli : pour le rachat, il faut rendre 74 florins 5 aidants, faisant 18 florins 11 patars 1 quart Brabant ; pour l'échéance au 12e denier, il faut payer 6 florins 3 aidants 18 sous liégeois, soit 30 patars 22 1/2 sous Brabant. Le 17 mai 1602. Signé : " Lens ". 23 février 1518.
- 177 Cour du ban d'Amay. Jean de Floyon, bailli de Hesbaye, transporte, au profit de Wauthier de Marneffe, son beau-frère, plusieurs pièces de terres situées à Amay, en accomplissement des promesses formulées dans le contrat de mariage de ce dernier par feu Jean de Floyon, père du bailli. Wauthier cède à son tour ces terres à Arnould del Covertrie, de Seraing, agissant au nom des orphelins de Gérard de Gerbehaie. Arnould s'engage à acquitter toutes les redevances dues antérieurement sur ces biens ; il paiera, en outre, chaque année, à Wauthier, une rente de 12 muids 4 setiers d'épeautre (mesure de Huy) à livrer à Huy, à la Saint-André ou, au plus tard, à la Chandeleur suivante ; pour toute faute de paiement, Wauthier pourra se saisir des biens par un seul " adjour de quinzaine ". 21 avril 1524.
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