Inventaire du chartrier des comtes de Namur
- 480 Jean Ier, comte de Namur, fait savoir qu'il renonce au droit de mortemain et de formorture portant sur les biens des béguines d'Oignies. Toutefois, cette disposition ne sera pas appliquée aux veuves du comté de Namur qui iront au béguinage d'Oignies, si ce privilège ne leur est pas expressément accordé. 14 octobre 1327.
- 481 Othon, seigneur de Kuik, promet de convertir en fief relevant de Jean Ier, comte de Namur, les 210 livres de gros dues pour le rachat des rentes que celui-ci devait payer au père et au neveu d'Othon. 28 octobre 1327.
- 482 Henri, avoué de Mehaigne, se plaint des actes commis à son égard par Lambert Lambotins. Celui-ci, après avoir été jugé, a été emprisonné, puis remis en liberté. Henri demande l'exécution complète du jugement. [1325-1350].
- 483 Jean, seigneur de Gistel, ratifie l'accord par lequel Jean Ier, comte de Namur, s'est engagé à lui donner en fief, avant la mi-mars, 120 mesures de terre d'un scor situé entre Biervliet et Damme et appelé Berninzande. Le comte lui a cédé ce bien pour l'indemniser des frais consentis à son service. 23 janvier 1328 (n.st.).
- 484 Voulant s'acquitter de 200 livres tournois de rente annuelle données par lui en fief au grand-père et au père de Godefroid de Wez, Jean Ier, comte de Namur, assigne à celui-ci cette somme sur divers revenus domaniaux de la ville et du comté de Namur. Godefroid devra, avec cet argent, acheter des terres dans le comté de Namur qu'il tiendra en fief du comte. 30 janvier 1328 (n.st.).
- 485 Godefroid, seigneur de Wez, écuyer, accepte les conditions de l'acte par lequel Jean Ier, comte de Namur, lui assigne un fief de 200 livres de rente annuelle. En retour, il déclare les comtes de Namur libres de toute obligation envers lui. 31 janvier 1328 (n.st.).
- 486 Enquête ordonnée par Jean Ier, comte de Namur, au sujet des droits de winage perçus sur la Meuse entre Mézières et Namur. Dépositions de 56 témoins, marchands et habitants de Liège, Huy, Bouvignes, Waulsort, Hastière, Mézières, Warques, Revin, Haybes, Vireux, Givet, Fumay, Aubrives. [22 février-3 avril 1328].
- 487 Enquête ordonnée par Jean I, comte de Namur, au sujet des droits de winage perçus sur la Meuse entre Mézières et Namur. Dépositions de 56 témoins, marchands et habitants de Liège, Huy, Anhée, Bouvignes, Waulsort, Hastière, Mézières, Warques, Revin, Haybes, Vireux, Givet, Fumay, Aubrives. [22 février-3 avril 1328].
- 488 Louis Ier, comte de Flandre et de Nevers, ordonne à ses baillis et lieutenants d'empêcher toute atteinte aux corps et aux biens des gens de son oncle, le comte de Namur, Jean Ier, habitant à Wijnendale, à Roulers et partout ailleurs, dans les terres que celui-ci tient du comte de Flandre, pour des dons ou des frais extraordinaires. Maele, 18 avril 1328.
- 489 Agnès de Fize, doyenne de Moustier, Ermengarde de Velut, Isabelle de Thisnes, Catherine de Heers, Joie de Senzeilles, Agnès de Spontin, Marie de Longchamps, Basile de Montigny, Jeanne de Longchamps, Ade du Bois, Alix de Kinsewille, Clarisse de Ham et 6 " écolières " font savoir que Colin le Petit, bailli de Bouvignes, leur a versé la somme de 8 livres de vieux gros, payée au nom du comte de Namur, Jean Ier. 7 mai 1328.
- 490 Jean Ier, comte de Namur, donne en accense perpétuelle au métier de la batterie de Bouvignes et à maître Thierry dit de Florée, le potier, et à ses successeurs la derlière à ciel ouvert d'Andoy, moyennant le payement d'une somme de 6 livres de vieux gros tournois ou de 3 vieux escalins d'Angleterre, en deux termes. Le maire et les maîtres du métier, de même que Thierry et ses héritiers, tireront de la derlière tout le produit qu'ils voudront, excepté cependant que, si le comte est en guerre, les personnes précitées ne pourront pas vendre de la derle aux ennemis de leur prince. Toute personne qui prendra la derle dans les derlières d'Andoy sans l'autorisation des maire et maîtres sera livrée à la justice comtale. Toutes les autres derlières à ciel ouvert qui seraient trouvées dans le comté de Namur ne pourront être exploitées sans le consentement des maire et maîtres et de Thierry, qui seront autorisés à en tirer profit. Le maire du métier, les maîtres de la batterie de Bouvignes et Thierry s'engagent à payer leur redevance au comte, lequel pourra les y contraindre éventuellement. Château de Namur, 17 juin 1328.
- 491 Jean III, duc de Lothier, de Brabant et de Limbourg, et Jean Ier, comte de Namur, nomment des arbitres pour mettre un terme à leur différend au sujet de la propriété de la maison d'Otart de Bothey, du lieu où fut récolté une partie du blé contesté et de la bouverie d'Argenton. Le premier nomme Simon, abbé de Heylissem, et Jean de Grambais, châtelain de Genappe, le second, Henri, abbé de Grandpré, et Colin Laurent, bourgeois de Namur. 26 juin 1328.
- 492 Le bourgmestre, les échevins et le commun de L'Écluse font savoir qu'ils s'engagent à payer au receveur nommé par Jean Ier, comte de Namur, les rentes qu'ils doivent à celui-ci dans les 8 jours suivant le terme fixé. Si ce n'est pas le cas, le receveur pourra faire prendre la rente chez celui qui doit payer avec en plus le tiers denier pour le retard et 12 deniers pour l'arrêt. Ceci devra être payé dans les 40 jours sous peine de confiscation des biens garantissant la rente. Le comte de Namur recevra en plus un droit de 10 vieux sous parisis par tonneau de vin mis en perce et 6 deniers de chaque heut en droit de mouture. 28 septembre 1328.
- 493 Fragment d'un compte d'hôtel qui paraît concerner le comte de Namur. [1325-1331].
- 494 Guillaume Ier, comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande, seigneur de Frise, et Jean Ier, comte de Namur, décident de soumettre à des arbitres leur différend relatif aux limites de leurs comtés au niveau du ruisseau de Piéton, du pont le traversant et du chemin empruntant ce pont. Ils désignent Godefroid, abbé de Floreffe, Jean, seigneur de Faulx, Hugues de Barbençon, seigneur de Solre, et Florent de Beaumont, seigneur de Beaurieux. Binche, 10 février 1329 (n.st.).
- 495 Wauthier de Juppleu, bailli du comté de Namur, fait savoir que Renier Pinkart de Frésin, chevalier, a relevé du comte de Namur, Jean Ier, la maison et la forteresse de Tongrenelle. 14 février 1329 (n.st.).
- 496 Wauthier de Juppleu, bailli du comté de Namur, fait savoir que Renier Pinkart de Frésin, chevalier, a relevé du comte de Namur, Jean I, la maison et la forteresse de Tongrenelle. 14 février 1329 (n.st.).
- 497 Wauthier de Juppleu, bailli du comté de Namur, fait savoir que Jean, seigneur de Sombreffe, a avoué avoir relevé certains héritages mouvants en fief ou en arrière-fief du comté de Namur, notamment la terre de Mont sous Sombreffe, d'autres seigneurs que ceux dont ils mouvaient, avoir fait violer le territoire de Namur par les gens du duc de Brabant et être l'auteur de graves excès à Tongrenelle. Le seigneur de Sombreffe s'engage à être emprisonné pendant un mois dans un château choisi par le comte de Namur, Jean Ier, et à se soumettre aux arbitres qui seront nommés. Château de Namur, 14 février 1329 (n.st.).
- 498 Guillaume Ier, comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande, seigneur de Frise, promet d'appuyer les démarches de Jean Ier, comte de Namur, lorsqu'il demandera à Louis Ier, comte de Flandre et de Nevers, de faire hommage pour la Zélande, conformément au traité de paix conclu entre les comtes de Hainaut et de Flandre. Mons, 22 février 1329 (n.st.).
- 499 Guillaume Ier, comte de Hainaut, de Hollande et de Zélande, seigneur de Frise, reconnaît avoir reçu du comte de Namur, Jean Ier, les lettres par lesquelles Guy, comte de Flandre et marquis de Namur, abandonne à Guy, son fils, ses droits sur la Zélande. Il promet de renvoyer ces lettres au comte de Namur chaque fois que celui-ci voudra les faire valoir contre le comte de Flandre ou autrement. Mons, 22 février 1329 (n.st.).
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