Archiefdienst: Rijksarchief te Namen (BE-A0525)
Archiefblok:
Type archiefdocument: Overlijdensberichten
Geografische omschrijving: Departement van Samber en Maas (provincie Namen)
Periode: 1789-1821
Invoer verzorgd door: O. Roufosse
Status: Afgewerkt

Statistische gegevens
Aantal aktes:  2.374
Aantal personen:  2.374
Laatst bijgewerkt:  di 24 okt 2017 20:27:10 CEST

Toelichting: Analyse van de overlijdensberichten van militairen van het Franse leger afkomstig uit het departement van de Samber en Maas
Roufosse, O. Inventaire analytique de la collection des extraits mortuaires des soldats belges morts aux armées conservée au dépôt de l'Archives de l'État à Namur. Brussel, 2004.

De uitgebreide toelichting is enkel beschikbaar in het Frans.

Présentation
Le fonds est composé de six portefeuilles numérotés de 72 à 77. Chaque portefeuille couvre plus ou moins une période. Il y a cependant quelques actes qui dépassent ces limites.
Portefeuille 72 -  An I (1792) à 1807 - dates extrêmes 1 acte de 1808, 2 de 1817
Portefeuille 73 -  1808 à 1809 - dates extrêmes de 1800 à 1814
Portefeuille 74 -  1810 à 1812 - dates extrêmes de 1804 à 1815
Portefeuille 75 -  1813 - dates extrêmes de 1795 à 1814
Portefeuille 76 -  1814 à 1816 - dates extrêmes de 1795 à 1828
Portefeuille 77 -  Mélanges - dates extrêmes de 1793 à 1814
Un portefeuille renferme en moyenne une vingtaine de fardes. La plupart des fardes possèdent la mention "Sambre et Meuse" ainsi que des indications sur la période couverte. Parfois, le titre indique la première lettre des patronymes traités dans la farde.
Les fardes ont été numérotées lors de l'inventaire. Chaque acte possède une référence de trois numéros: le numéro du portefeuille, le numéro de la farde et son numéro d'ordre dans la farde. Les actes n'ont pas été numérotés afin de conserver toute la valeur historique des archives. Il est donc possible que les consultations à venir rendent ce dernier chiffre inexact.

Etat
La collection n'est pas complète. Pour s'en convaincre, il suffit de constater qu'il n'y a presque pas d'actes de soldats dont le patronyme commence par la lettre C.
L'origine de ces lacunes s'explique d'abord par la négligence de certains chefs de corps à remplir des formalités administratives. De plus, les conditions matérielles des unités stationnées en territoire ennemi ne devaient pas contribuer à améliorer la situation. Ensuite, de nombreux paquets d'extraits mortuaires, souvent mal affranchis et donc grevés d'une taxe postale, ont été refusés par les destinataires. Enfin, des dégradations ont pu se produire au cours des déménagements successifs.

Contenu
Les actes contiennent souvent des informations incorrectes. L'état des patients en est la première cause. Blessés et malades, les militaires accueillis dans les hôpitaux sont souvent incapables de parler. En atteste cette mention "Paledire" pour lieu de naissance de ce grenadier décédé à l'hôpital de Gratz en 1809 . De plus, les infirmiers chargés de rédiger l'acte ne disposent pas toujours des documents nécessaires. Enfin, les documents sont parfois rédigés dans une langue étrangère.
Les noms des personnes et des lieux doivent donc être pris avec la prudence qui s'impose.
La liste alphabétique des noms des soldats cités dans les extraits mortuaires est suivie de deux listes de lieux. La première mentionne les lieux de naissance. La deuxième ceux des villes où sont localisés les hôpitaux. En regard des noms de lieu figurent les noms des militaires concernés. Les noms de lieu sont écrits tels qu’ils ont été lus dans les documents.
Lorsque l’inventaire de toute la collection des extraits mortuaires des soldats belges morts aux armées (1789-1817) conservés dans les différents dépôts aura été exécuté, une révision globale des lieux sera entreprise.

Informations
Une armée est composée d'unités de taille et d'armes différentes. Plusieurs compagnies d'infanterie forment un bataillon. Plusieurs bataillons d'infanterie forment un régiment. Dans la cavalerie, les compagnies forment un escadron. L'infanterie légère est composée de soldats spécialisés: les chasseurs. Elle se distingue de l'infanterie de ligne qui est composée principalement de fusiliers. Chaque infanterie possède des soldats d’élite.
- Infanterie de ligne
soldats non spécialisés: fusilliers
soldats d'élité de grande taille: grenadiers
soldats d'élité de petite taille: voltigeurs
- Infanterie légère
soldats non spécialisés: chasseurs
soldats d'élité de grande taille: carabiniers
soldats d'élité de petite taille: voltigeurs
De 1793 à 1804, le terme demi-brigade désigne une unité de l'armée à l'échelon du régiment. Deux unités se distinguent par un nombre élevé d'actes, il s'agit de la 19ième demi-brigade d'infanterie légère et de la 21ième demi-brigade d'infanterie de ligne.
Sous l'Empire — de 1804 à 1814 — c'est le 53e Régiment d'infanterie de ligne qui en contient le plus. Sous l'Empire, le système sanitaire est composé de trois sortes d'hôpitaux. Il y a d'abord les hôpitaux permanents (ou sédentaires) qui sont situés à l'intérieur de l'Empire. Ils reçoivent les militaires malades ou blessés. Il y a ensuite les hôpitaux temporaires. Ils sont installés dans les villes. Ils forment une chaîne depuis le champ de bataille jusqu'à un hôpital permanent. Ce système permet de rapatrier les militaires. Enfin, il y a les hôpitaux ambulants. Ils prennent les blessés en charge sur le champ de bataille et ils les conduisent vers les hôpitaux temporaires.
Chaque militaire occupe une position qui est fonction de son arme — canonnier, tambour, chasseur, mais le plus souvent fusilier — et un grade — capitaine, brigadier, mais le plus souvent soldat — qui le place dans la hiérarchie. Dans les actes ces deux notions sont souvent mélangées.
Le fonds contient enfin les actes de décès des civils employés à la suite des armées. Au fil de sa recherche, le lecteur découvrira un boulanger pétrisseur, un charpentier, un scieur de long, un maçon,… Le fonds peut aussi s'enorgueillir de contenir l'extrait mortuaire d'une femme . Il s'agit de Christine PIERRARD, blanchisseuse, native de Namur.

Encodage
Les dates du calendrier républicain ont été converties dans le calendrier grégorien.
Les lieux de naissance ont été examinés. Près d’un quart est suivi de la graphie actuelle avec mention du canton. Les annotations portées avant l'inventaire ont été indiquées. Le département n'est pas repris lorsqu'il est évident qu'il s'agit du département de Sambre et Meuse.
Un problème technique est à l'origine de la dénomination des unités. Le nombre qui précède les mentions compagnie, bataillon et régiment est un nombre ordinal (premier, deuxième, …) et non pas un nombre cardinal comme cela semble l'être.

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