BE-A0510_000813_003358_FRE Inventaire des archives de l'Ambassade d'Espagne à La Haye. Exemplaire annoté Salle de lecture A.G.R. T 091 Het Rijksarchief in België 1991 Deze digitale toegang is in 2011 vervaardigd door Pictura Database Publishing tool op basis van de richtlijn Richtlijnen voor de inhoud en vormgeving van een archiefinventaris (Algemeen Rijksarchief en Rijksarchief in de Provinciën)- Directives relatives au contenu et à la forme d'un inventaire d'archives (Archives générales du Royaume et Archives de l'État dans les Provinces) . This finding aid is written in French. Based on ISAD(G) ISAD(G): General International Standard Archival Description, Second Edition Description du fonds d'archives: Ambassade d'Espagne à La Haye Ambassade d'Espagne à La Haye 1646-1703 BE-A0510.51 6.30556.00 Algemeen Rijksarchief / Archives générales du Royaume Spaanse Ambassade in 's-Gravenhage, 1648-1702 [DUT] Vorst, landvoogden, hofhouding, ministers en staatssecretarissen[ENG] Vorst, landvoogden, hofhouding, ministers en staatssecretarissen[FRE] Le souverain, les gouverneurs-généraux, la cour, les ministres et les secrétaires d'Etat[GER] Fürst, die Generalgouverneure, der Hof, die Minister und Staatssekretäre Histoire du producteur et des archives Producteur d'archives

On connaît le célèbre traité de Munster, signé le 30 janvier 1648 par les délégués du roi d'Espagne Philippe IV et les représentants des États-Généraux des Provinces-Unies. Cet instrument diplomatique consacrait le morcellement des Pays-Bas, l'indépendance absolu des provinces du Nord, la fermeture de l'Escaut, l'abandon par l'Espagne de tous les territoires conquis par les Hollandais depuis la reprise des hostilités en 1621. Ses stipulations draconiennes illustraient, de manière saisissante la faillite de la politique suivie par le Roi catholique et inspirée par son ministre, le comte-duc d'Olivarès. Elles faisaient voir toute l'immensité de l'erreur commise par eux, en refusant, vingt ans auparavant, de se rendre aux suggestions des Archiducs et d'Ambroise Spinola et de renouveler la trêve de XII ans. C'est alors que fut établie à La Haye une légation espagnole, qui subsista pendant un peu plus d'un demi-siècle et disparut en 1702, au début de la guerre de succession d'Espagne. Elle eut comme premier titulaire un jurisconsulte francomtois, Antoine Brun. Né à Dole en 1600, il avait débuté dans la magistrature, comme procureur général du parlement établi dans sa vile natale. Philippe IV l'appela à Madrid pour faire partie du Conseil suprême de Flandre et de Bourgogne. En 1645 il fut design comme membre de la délégation espagnole, chargée de négocier à Munster la paix avec le roi de France et ses alliés. Cette délégation avait pour chefs deux personnalités marquantes de la diplomatie espagnole, le duc Medina de las Torres, Ramiro Nunez de Guzman, et le comte de Penaranda, Gaspar de Bracamonte, l'un et l'autre ambassadeurs à Vienne. Elle comprenait, en outre, l'évêque de Bois-le-Duc, élu archevêque de Cambrai, Joseph Bergaine, un conseiller du Conseil des Indes, Diego de Savedra Fajardo, et Brun

L. GACHARD, Les Bibliothèques de Madrid et de l'Escurial, Bruxelles, 1875, p. 248. Lettre de pleins pouvoirs donnés par Philippe IV, le 5 janvier 1645.

. En fait ce dernier et Penaranda furent les négociateurs, principaux. Ils échouèrent dans leur mission primordiale, la réconciliation avec la France, mais réussirent - au prix de concessions déplorables - à détacher les Hollandais de l'alliance française. Eux seuls signèrent, au nom de Philippe IV le traité du 30 janvier 1648. Les talents manifestés par Brun au cours de ces longues tractations et dont Penaranda fait l'éloge, à diverses reprises, dans sa correspondance avec Philippe IV

Ibid., pp. 252-297. Lettres du 29 octobre 1645-26 juin 1648.

l'avaient sans doute mis en vedette. Trois mois à peine après la ratification du traité, le Roi le désignait pour prendre la direction de l'ambassade à établir à La Haye. À cette occasion, Brun rédigea un mémoire qui peut être considéré comme le programme de son activité diplomatique et pose les principes dont devaient s'inspirer tous ses successeurs

Ibid., p. 287.

. Il insistait sur la nécessité d'un traité d'alliance entre le roi d'Espagne et les États Généraux et l'opportunité d'une réconciliation particulière avec le prince d'Orange, qu'on chercherait à s'attirer par l'octroi de faveurs. Ce n'est que vers le milieu de 1649 que Brun rejoignit son poste à La Haye. Son premier rapport date du 29 juin

Ambassade espagnole AE, reg. 31, fol. 55.

. Il y demeura près de cinq ans, paraissant jusqu'au bout avoir donné satisfaction au gouvernement de Madrid. En 1653 Philippe IV l'éleva à la dignité de second chef du Conseil des Finances des Pays-Bas. Il observait, à ce propos, que c'était là un poste réservé jusqu'ici à un représentant de la première noblesse belge. Pour éviter toute contestation de ce chef, on érigerait en baronnie une terre possédée, par l'ambassadeur, qui méritait, à tout point de vue, la faveur qu'on voulait lui faire

Il est à noter que Brun ne figure pas dans la Biographie Nationale.

. Brun mourut à La Haye au début de l'année 1654

AE, reg. 35, fol. 264. Lettre du secrétaire d'ambassade Richard au secrétaire d'État, Geronimo de la Torre, 22 janvier 1654.

. La gestion des affaires fut confiée ad intérim au secrétaire d'ambassade, Vincent Richard. Au mois de mai 1654 l'archiduc Léopold-Guillaume, gouverneur général des Pays-Bas, insistait auprès de Philippe IV sur la nécessité de designer un nouvel ambassadeur

S. E. G., reg. 255, fol. 116. Philippe IV à Léopold Guillaume 12 juillet 1653, 26. Léopold Guillaume à Philippe IV, 15 mai 1654. S. E. G., reg. 257, fol. 176.

. Peu après il discutait les diverses candidatures proposées et indiquait, comme la personnalité la plus appropriée, celle d'un officier supérieur de l'armée espagnole des Pays-Bas, Esteban de Gamarra. Il ajoutait que les Belges n'aimaient pas de voir des Bourguignons occuper les postes importants, eux qui ne connaissaient ni les lois ni les coutumes du pays. Gamarra avait servi pendant de longues années aux Pays-Bas et possédait les connaissances linguistiques nécessaires

Léopold Guillaume à Philippe IV, 26 juin 1654. S. E. G., reg. 257, fol. 235.

. Philippe IV se laissa convaincre et, le 3 septembre 1654 le nouvel ambassadeur adressait son premier rapport à la Cour. On n'aurait pas de peine à retracer la biographie de Gamarra, grâce aux détails qu'on peut relever, à son sujet, dans la correspondance échangée entre les gouvernements de Madrid et de Bruxelles. Contentons-nous de signaler, qu'au moment de sa désignation, Gamarra était châtelain et gouverneur de la place forte de Gand. Il en conserva le titre et les appointements pendant toute la durée de son séjour à La Haye. De tous les agents diplomatiques qui représentèrent le roi d'Espagne auprès du gouvernement hollandais, Gamarra est celui qui fit la plus longue carrière. Son séjour à La Haye dura plus de seize ans. Il fut désigne, à un moment donné, pour passer, en qualité d'ambassadeur, à Paris, mais il déclina cette promotion. Par un décret de Philippe IV, date du 4 février 1663, il reçut le titre de conseiller de cape et d'épée du Conseil suprême de Flandre et de Bourgogne. À la reine régente, Marie-Anne d'Autriche qui depuis la mort de Philippe IV (17 septembre 1665) administre la monarchie au nom de son fils Charles II, Gamarra expose le 8 avril 1670, qu'il à plus de cinquante années de services, qu'il a été gravement malade et ne voudrait pas mourir au milieu de ces hérétiques. Deux mois après, il renouvelait ses instances. Le 13 octobre de la même année, la reine-régente lui faisait savoir qu'elle avait désigne Manuel Francisco de Lira pour le remplacer et que ce dernier rejoindrait son poste sans tarder. Gamarra mourut au mois d'août 1671, tandis que son successeur désigne était encore en route. Manuel Francisco de Lira, madrilène de naissance, neveu du secrétaire d'État Geronimo de la Torre, était introducteur des ambassadeurs à la Cour de Madrid. Il garda ce titre pendant toute la durée de sa mission auprès du gouvernement des Provinces-Unies. Gamarra, informé de la désignation de son successeur, déclara, que le choix était excellent. Le nouveau diplomate connaissait le néerlandais et serait ainsi dispensé de se servir d'interprètes. Lira quitta la Péninsule au début de 1671 et s'en alla à Bruxelles, prendre des informations détaillées auprès du Gouverneur général des Pays-Bas, comte de Monterey. C'est là que l'atteignit la nouvelle du décès de son prédécesseur. Force lui fut alors de hâter son départ. Le 8 septembre 1671, il annonçait Madrid qu'il était entre en fonctions et venait de recevoir sa première audience. Le nouveau titulaire de la légation hollandaise n'avait que le rang d'envoyé extraordinaire. Il conserva ses fonctions quelque huit ans. En 1679 il fut rappelé à la Cour et mis à la tête de la secrétairerie des affaires d'Italie. Il fit dans la suite brillante carrière ; successivement membre du Conseil des Indes, secrétaire d'État pour la dépêche universelle, il finit par être disgracié à la suite d'une de ces intrigues de couloir qui résument l'histoire de la Cour de Madrid, sous le règne du malheureux Charles II. Les trois derniers titulaires ont un trait commun qui les différencie de leurs prédécesseurs : ce sont des diplomates de carrière. Lors du rappel de Lira, le gouvernement espagnol transféra à La Haye, Balthasar de Fuenmayor, qui depuis cinq ans était accrédité comme envoyé extraordinaire à la Cour de Copenhague. Il vint prendre possession de ses nouvelles fonctions au mois de septembre de la même année. Sa mission à La Haye se prolongea pendant cinq ans environ. Depuis 1682, il porte le titre de marquis de Castel-Moncayo. Au mois de février 1684, à la suite de la mort de sa femme, on le voit solliciter du Roi la permission de rentrer en Espagne. La nécessité d'assurer l'éducation de ses enfants et de mettre ordre à ses affaires personnelles sont les motifs allégués dans une série d'instances qui se répètent, pendant les trois premiers trimestres de l'année et se font de plus en plus pressantes. A l'heure actuelle, déclare-t-il le 11 juillet, la présence à La Haye d'un ministre espagnol n'est plus nécessaire ; au besoin un résident ou un secrétaire d'ambassade peut suffire. On n'aura pas de peine à découvrir à Bruxelles, un Espagnol capable de se tirer d'affaires. Autrefois il se lamente sur la détresse dans laquelle il se débat, partageant ainsi l'infortune générale de tous ceux qui se trouvaient au service du roi catholique. La correspondance de Fuenmayor ne s'étend guère au-delà de septembre 1687. L'ambassade demeura alors vacante, plusieurs années et fut laissée au soin d'agents intérimaires. Le 12 juin 1686, le Gouverneur général des Pays-Bas, marquis de Gastanaga faisait savoir à Madrid que conformément à un ordre antérieur du Roi, il avait désigne Louis-Antoine de Claris, comte de Clermont, audiencier et premier secrétaire du Conseil d'État des Pays-Bas, pour gérer les affaires de l'ambassade, en attendant que le nouveau titulaire put se rendre à son poste. À la même époque Gastanaga était en correspondance régulière avec Louis Felix de Longas, ancien consul d'Espagne à Middelbourg, qui avait servi de secrétaire d'ambassade à Fuenmayor et exerça encore les mêmes fonctions auprès du successeur de ce dernier, Manuel Coloma. Manuel Coloma était sans doute proche parent du secrétaire d'État de Charles II, Pedro Coloma. Gentilhomme de la chambre de Charles II, capitaine général de l'artillerie espagnole, membre des Conseils de Castille et des Ordres, Manuel Coloma, fit partie pendant plus de vingt ans du personnel diplomatique. En 1677 il fut désigné pour diriger la légation espagnole de Gênes et il y resta jusqu'en 1684. Il retourna alors à Madrid, ou il séjourna jusqu'au moment de sa nomination comme ambassadeur à La Haye. Au mois de juillet 1687, il prit contact avec le gouvernement des Provinces-Unies, auprès duquel il demeura accrédité pendant un peu plus de quatre ans. En août 1691, décéda à Londres, l'ambassadeur espagnol accrédité auprès de la Cour britannique, Pedro Ronquillo. Immédiatement Charles II désigna Coloma pour le remplacer et lui fit notifier cette nouvelle promotion par son secrétaire d'État, Crispin Botello. Autour de la dernière partie de sa carrière diplomatique, Coloma est connu sous le titre de marquis de Canalès. Le dernier titulaire de l'ambassade espagnole de La Haye est Francisco-Bernard de Quiros. Diplomate de carrière, il avait représenté le roi d'Espagne auprès du Saint-Siège de 1682 à 1687. Il était membre des Conseils de Castille et des Ordres, tout comme son prédécesseur Coloma. Désigné pour remplacer ce dernier, il dut se trouver dans l'impossibilité de prendre possession de ses fonctions et, en attendant, Charles II se fit représenter à La Haye par le même Balthasar de Fuenmayor, qui avait précédé Coloma et porte maintenant le titre de marquis de Castel-Moncayo. Son séjour est essentiellement transitoire, ainsi qu'il résulte de l'intitulé même des lettres que le Roi lui adresse. Arrive à La Haye, au début de 1692, il quitte déjà la capitale hollandaise le 26 août de la même année, muni d'une lettre de recommandation des États Généraux pour l'Électeur de Bavière, alors gouverneur général des Pays-Bas. Dans la série des ambassadeurs de La Haye Quiros occupe une place marquante. Désigné d'abord comme envoyé extraordinaire, il fut promu ultérieurement au rang d'ambassadeur. La durée de son séjour à La Haye est de près de dix ans ; elle dépasse celle de tous ses prédécesseurs, exception faite du seul Gamarra. Elle se subdivise en deux parties. Pendant la première il est le représentant de Charles II, qui parait lui avoir témoigne toujours la plus entière satisfaction, ainsi qu'il résulte de plusieurs lettres royales. Depuis le milieu de 1700, la correspondance de l'ambassadeur révèle de vives appréhensions en vue de l'éventualité d'un partage de la monarchie espagnole, à la mort du roi Charles II. On sait que ce malheureux décéda le 1er novembre 1700. Quiros fit incontinent acte de soumission à Philippe V et fut confirmé par ce dernier dans ses fonctions de représentant du gouvernement espagnol à La Haye. C'est lui qui fit part aux États Généraux de la mort de Charles II, de son testament, de l'accession du duc d'Anjou à la couronne d'Espagne. Son séjour dans la capitale hollandaise se prolongea encore pendant plus d'un an. Ses dernières lettres sont remplies d'informations sur la crise européenne, dont devait sortir la guerre de succession d'Espagne, le retard des Hollandais à reconnaître Philippe V, les intrigues impériales et anglaises, les préparatifs militaires. La rupture fut consommée en juillet 1702 ; Quiros quitta alors le territoire des Provinces-Unies. La direction de la légation espagnole de Hollande ne fut, à aucun moment, une sinécure ni même un poste de repos. Les relations diplomatiques entre les gouvernements de Madrid et de La Haye demeurèrent, pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle extrêmement suivies et causèrent à Brun et à ses successeurs des tracas et des préoccupations multiples. Depuis la paix de Munster, les Hollandais qui avaient contribué, pour une part si considérable, à l'affaiblissement de la puissance espagnole, firent volte-face et se constituèrent les défenseurs les plus décidés de ce qui restait de la monarchie catholique. La crainte que leur causait, à bon droit, le développement ininterrompu de la France, la politique impérialiste de Louis XIV, le danger qui en résultait pour leur propre indépendance devaient fatalement rapprocher les États Généraux de la Cour de Madrid. On l'a rappelé ci-dessus au moment même où s'établit la légation de La Haye Antoine Brun préconise déjà la conclusion d'une alliance hispano-hollandaise. Le projet se réalisa dès la mort de Philippe IV. Pendant tout le règne de Charles II la communauté d'action avec la Hollande fut le pivot de la politique espagnole. Durant les guerres successives de Dévolution (1665-1668) de Hollande (1672-1684) de la ligue d'Augsbourg (1688-1697) les forces hollandaises combattirent, cote à cote, avec les débris de l'armée espagnole. De longues négociations préludèrent à cette alliance, de multiples tractations furent nécessaires pour déterminer les modalités de la coopération militaire et maritime, l'intervention des autres puissances liguées contre la France. l'Empire, l'Angleterre, la Suède, la direction des opérations militaires, la préparation des traites de paix. Ce furent des palabres sans fin, toujours de mise entre allies multiples à intérêts souvent divergents. Tout cela requit l'intervention incessante de Gamarra, Lira et consorts et alimenta leurs correspondances. C'est à La Haye qu'eurent lieu toutes les tractations décisives, la Hollande constituant le noyau des coalisions contre Louis XIV. Entre la monarchie espagnole et les Provinces Unies, les Pays-Bas catholiques constituaient un trait d'union, à la fois géographique, politique et économique. Le traité de Munster n'avait résolu que de façon partielle les limites respectives des deux possessions. Il avait cherché à résoudre l'épineuse question religieuse, après des pourparlers interminables, au cours desquels les États Généraux et Philippe IV avaient manifesté une égale obstination et qui s'étaient terminés par la victoire complète de la République. Celle-ci avait obtenu ce qu'elle voulait : la suprématie absolue sur son propre territoire et l'obligation pour le roi d'Espagne de consentir à une tolérance, au moins tacite, du protestantisme dans les Pays-Bas. L'Escaut restait fermé. On avait voulu dissiper les inquiétudes, que faisait naître, chez les armateurs et négociants d'Amsterdam, de Rotterdam et de Flessingue, la résurrection possible d'Anvers. Bien plus, il fallait que Nieuport et Ostende fussent condamnés à végéter au profit des ports néerlandais. Pour réaliser ces vues, on avait force le roi d'Espagne d'établir l'entrée et à la sortie de la Flandre les mêmes taxes que l'on exigeait sur l'Escaut et les canaux voisins. Encore que le traité ait été si favorable aux Provinces-Unies, il ne laissa pas d'y faire naître de vives controverses. Dès l'abord on s'aperçut que son application amènerait des conflits. La question religieuse, en particulier, devait donner lieu à des tiraillements multiples. L'histoire de ces contestations a fait l'objet d'un ample mémoire, dû à l'éminent historien, E. Hubert et basé sur l'étude des archives conservées, dans les deux pays. Nous n'avons pas à y revenir, sinon pour rappeler que ce fut pour Brun, Gamarra et leurs successeurs, une seconde source de travaux et de tribulations. Entre eux et les agents du gouvernement-général des Pays-Bas s'établirent, de par la force des choses, des relations très étroites. Des correspondances volumineuses et incessantes s'échangeaient avec les Gouverneurs Généraux et leurs principaux subalternes. Avant de prendre possession de leur charge, Gamarra, Lira et autres faisaient un séjour à Bruxelles, pour y recevoir des instructions verbales. Bien plus, il est avéré que certains ambassadeurs espagnols de La Haye sont intervenus même dans la politique interne du Gouvernement des Pays-Bas. Bernard de Quiros fut le chef incontesté du parti des Malcontents, faisant opposition ouverte au gouverneur-général, Maximilien-Emmanuel de Bavière. L'histoire de ce conflit retentissant se retrouve dans l'étude de M. Van Kalken. On y cite, notamment, un mémoire justificatif de Quiros, proclamant en principe le droit des ambassadeurs de surveiller les Gouverneurs Généraux. M. van Kalken, à la suite de M. Lonchay, à cru voir, dans cette mission de surveillance, l'origine de la charge de ministre plénipotentiaire, telle qu'elle existe de façon officielle et permanente à l'époque de Marie-Thérèse et de Joseph II. La question mériterait une étude approfondie. Quoi qu'il en soit, l'intervention des diplomates espagnols de La Haye dans les affaires belges contribua à alimenter leur correspondance. Une troisième mission incombe encore au chef de la légation espagnole de Hollande : la direction d'un important service d'information. On l'a rappelé ci-dessus, les Provinces-Unies furent pour l'Espagne pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, des allies, mais des allies peu sûrs, dont le concours fut très onéreux et dont l'attitude parut souvent équivoque au gouvernement de Madrid. La politique hollandaise fut soumise par les agents espagnols, à une surveillance, voire à un espionnage incessant. La trace matérielle en est restée dans les dossiers de l'ambassade espagnole. Il s'y retrouve des liasses entières d'extraits des registres des résolutions des États Généraux, de copies et de traductions de documents de provenance hollandaise, toutes pièces que les agents espagnols se procuraient secrètement et à la dérobée pour pénétrer la politique cachée du gouvernement, auprès duquel ils étaient accrédités. Leur correspondance avec la Cour de Madrid fourmille d'indications sur la politique hollandaise, sur les tractations des États Généraux avec l'Angleterre et le Portugal principalement. La surveillance s'exerce tout aussi activement sur les agissements des particuliers, des commerçants notamment. On se souvient, qu'au XVIIe siècle, le gouvernement espagnol prétend toujours réserver à ses sujets castillans le monopole du commerce avec ses possessions des Indes et qu'il prohibe toute exportation de métaux précieux. Ce monopole était depuis longtemps purement théorique. L'Espagne était incapable de fournir aux colonies ce dont elles avaient besoin et ne produisant presque rien elle-même, ne pouvait payer autrement qu'en métaux les marchandises qu'elle devait acheter à l'étranger. D'autre part, le mouvement d'expansion coloniale était général en Europe. Il s'organisa ainsi un vaste système de fraude, tendant à traiter directement avec les colonies espagnoles, soit pour y importer des produits manufacturés ou des nègres, soit pour y chercher des métaux et des produits coloniaux. À ce mouvement les Hollandais prirent une part considérable. Ce fut une raison de plus pour les ambassadeurs espagnols de La Haye, en particulier Brun et Gamarra, d'organiser leur système d'espionnage. Ils font appel au concours d'une série de collaborateurs, consuls espagnols établis dans les différents ports hollandais, particuliers de toute espèce, juifs notamment. Ils concentrent ainsi des informations précises et multiples sur le commerce interlope des Hollandais avec les colonies espagnoles, le départ et l'arrivée des navires, la nature de leur chargement, le trafic des nègres, la participation secrète et coupable des autorités locales espagnoles, les agissements de la puissante colonie juive d'Amsterdam, les pénétrations hollandaises, anglaises et autres dans l'Indoustan, la Chine, le Japon, les Philippines, bref tout ce qui concerne le mouvement d'expansion coloniale. Ces renseignements sont régulièrement communiqués à Madrid, avec l'espoir - chimérique - que le gouvernement espagnol prendra les mesures appropriées pour éviter la continuation ou le renouvellement des abus. Entre les membres du corps diplomatique espagnol existait un service d'information régulière et mutuelle. À La Haye affluent les rapports venant de Vienne, de Londres, de Paris, de Rome, de Venise, de Gènes, de Milan, de Naples par lesquels les diplomates, en service dans ces villes, renseignent leurs collègues sur ce qui se passe dans les domaines politique, religieux, militaire, économique etc. Les conflits incessants en Angleterre sous les derniers Stuarts, les hostilités dans l'Europe septentrionale entre la Russie, la Suède, le Danemark et la Pologne, les agissements du gouvernement prussien qui commence à faire sentir son influence, l'activité française en Italie, les intrigues autour de la Curie, l'attitude du Portugal venant de recouvrer son indépendance, révolution de la question turque, bref l'ensemble des controverses du moment tel est l'objet traite dans la correspondance de l'ambassadeur avec ses collègues. En tenant compte de la triple mission que le gouvernement espagnol confie aux ambassadeurs députés à La Haye, gestion des rapports diplomatiques hispano-hollandais, direction des affaires particulières belgo-hollandaises, concentration d'informations sur la politique du gouvernement hollandais, sur l'activité économique de ses sujets et sur la politique européenne en général et dans son sens le plus étendu, on n'a pas de peine à apprécier l'intérêt que les archives de l'ambassade présentent pour toute l'histoire de la seconde moitié du XVIIe siècle.

Archives Historique

Comment expliquer la présence à Bruxelles du fonds d'archives de l'ambassade espagnole de La Haye? Au moment où Philippe IV décida d'accréditer en permanence un agent diplomatique auprès du gouvernement des Provinces-Unies, il se rendit acquéreur d'un hôtel destiné à lui servir de résidence. À diverses reprises, le souverain revendique l'immunité fiscale, reconnue par le droit des gens, à la demeure des ambassadeurs. Les deux premiers titulaires moururent à La Haye ; à leur départ, les suivants laissèrent les papiers à la garde de leurs successeurs et ainsi le fonds d'archives s'est constitué normalement. Lorsqu'en 1701 la situation se tendit entre l'Espagne et la Hollande, que les armements de cette dernière puissance ainsi que ses tractations avec l'Empire et l'Angleterre firent apparaître comme imminente la rupture avec Philippe V et Louis XIV. Bernard de Quiros se préoccupa de la mise en sécurité de sa correspondance et de celle de ses prédécesseurs. Au mois d'octobre il négocie à ce sujet avec le marquis de Bedmar, Alonso de la Cueva, chargé ad intérim du Gouvernement-Général des Pays-Bas et propose d'envoyer toutes les archives de l'ambassade à Anvers ou à Bruxelles. Philippe V approuva la conduite de son représentant et donna l'ordre formel de faire transporter les documents avec le plus de soin possible, à Anvers. Le 23 décembre de la même année 1701, l'ambassadeur annonçait à Madrid que le déménagement avait pu se faire en secret. Une fois déposées en Belgique, les archives de l'ambassade espagnole de La Haye ne devaient plus sortir du pays. Tout à la fin de son séjour à La Haye, Bernard de Quiros se trouva en conflit avec le principal secrétaire d'État de la Cour de Madrid, Joseph Perez de la Puente. II reçut à ce propos un blâme non dissimulé de la part de la reine Marie-Louise de Savoie, chargée ad intérim de la direction générale des affaires. Après son départ de La Haye, au lieu de retourner en Espagne, Quiros demeura à Bruxelles. En 1706, lors de l'occupation des Pays-Bas par les Anglo-Bataves, il abandonna le parti de Philippe V et se rallia à la cause de Charles III. Ce dernier le tira de l'obscurité, ou il végétait depuis plusieurs années, en fit son plénipotentiaire, chargé de régler les questions de la Barrière avec les Puissances maritimes et l'établit administrateur général du Limbourg. La carrière du diplomate espagnol était d'ailleurs bien près de finir. À la date du 27 décembre 1708, il rédigeait son testament. Il y est fait expressément mention des archives qu'il détenait par devers lui. On peut voir que ces documents se répartissaient en trois séries distinctes. Il y avait d'abord un certain nombre de pièces se rapportant à l'ancienne ambassade de La Haye. La seconde série avait trait aux négociations de Quiros pour le compte de Charles III. Restaient enfin des papiers personnels. Le testateur explique que les premiers documents se trouvaient tous dans un coffre, cacheté de ses armes. Il voulait qu'on les transportât à Anvers, évidemment pour être placés la suite de ceux qui y avaient été déposes six ans auparavant. Les autres seraient remis à Diego de la Correra, secrétaire de Charles III et official de la secrétairerie d'État et de guerre de Bruxelles. Celui-ci ferait le départ entre les papiers publics et privés : il rédigerait un inventaire des premiers et en aurait la garde, tandis qu'il transmettrait les seconds au marquis de Campo Sagrado, cousin et légataire universel du testateur. Bernard de Quiros mourut quelques jours après, et le 26 janvier 1709 le notaire H. Anseau, de Bruxelles, procédait à l'ouverture du testament du défunt. Lorsqu'à la paix d'Utrecht la question de la succession de Charles II fut définitivement réglée, par le partage de la monarchie espagnole et le maintien des Pays-Bas sous la souveraineté des Habsbourgs d'Autriche, les diplomates espagnols ne songèrent pas à émettre des prétentions sur les archives de l'ancienne ambassade de La Haye. Celles-ci demeurèrent définitivement acquises au gouvernement des Pays-Bas. Nul ne contestera, pensons-nous, l'utilité qu'il y avait de décrire, en un inventaire systématique, le seul fonds d'ordre diplomatique conservé aux Archives Générales.

Contenu et structure Contenu

Le fonds d'archives de l'ambassade espagnole de La Haye présenté certaines caractéristiques, qu'il convient de mettre en relief avant d'en aborder l'inventaire. Ce sera l'objet du troisième paragraphe de cette introduction. Tout d'abord, il y a lieu de noter que la collection se compose exclusivement de pièces isolées. Il n'existe aucun registre. Les ambassadeurs ne se sont jamais souciés de faire transcrire les multiples de dépêches qui sortaient de leurs bureaux ou qui leur étaient adressées. Le classement de leurs papiers ne les a pas préoccupés davantage. Ils se sont contentés de les grouper en paquets, d'après la provenance ou la destination. Il est infiniment vraisemblable qu'aucune espèce d'inventaire ou de répertoire n'en fut jamais dressée. Le classement de ces archives ne présente d'ailleurs aucune difficulté, pourvu que l'on tienne compte de la nature des attributions dévolues aux ambassadeurs. Brun et ses successeurs sont avant tout, les représentants du roi d'Espagne. C'est de lui qu'ils reçoivent leurs instructions. C'est à lui qu'ils font rapport sur leur activité. La correspondance des ambassadeurs successifs avec Philippe IV, la reine Marie-Anne, régente pendant la minorité de Charles II, puis ce dernier lui-même, forme la première et la plus importante série de l'ensemble de la collection. Vient, en deuxième lieu, la correspondance avec les ministres du Gouvernement de Madrid. Il en est certain qui entretiennent avec la légation de Hollande un commerce épistolaire assidu. D'autres ne le font que par intervalles. De leur cote, Gamarra et consorts adressent parfois des rapports à l'ensemble des ministres du gouvernement central, ou au moins à plusieurs d'entre eux à la fois ; par ailleurs ils font rédiger des dépêches dont le destinataire est un seul ministre en particulier. La correspondance avec la Cour de Madrid comprend donc deux espèces de dossiers : les uns constitués par leur correspondance générale, les autres adressées à un ministre en particulier. Telles sont notamment les dépêches ayant trait aux premiers ministres Luis de Haro, sous le règne de Philippe IV, Don Juan d'Autriche et le comte d'Oropesa, sous le règne de Charles II. On a signalé l'importance des relations existant entre la légation de Hollande et la Cour de Bruxelles. Il s'est constitué ainsi une volumineuse correspondance, qui forme la troisième série du fonds d'archives. Elle se répartit facilement en trois subdivisions, suivant que les documents ont trait au Gouverneur-général des Pays-Bas, aux ministres espagnols qui l'assistent ou aux autorités belges. Accrédités auprès du Gouvernement des Provinces-Unies, les ambassadeurs se trouvaient dans la nécessité de correspondre fréquemment avec les autorités centrales et locales hollandaises. Ils avaient, non seulement la gestion des intérêts généraux de la monarchie espagnole, mais se trouvaient amenés, sans cesse, à agir comme intermédiaires pour des affaires d'ordre particulier : saisies de navires, restitutions de biens confisqués, octroi de passeports etc. On a rappelé, ci-dessus, la surveillance incessante, exercée par eux sur la conduite du gouvernement hollandais et la documentation qu'ils ont réunie à cette occasion. L'ensemble de ces correspondances et documents forme la quatrième série de la collection. Avec l'Allemagne et l'Italie la monarchie espagnole entretenait des relations particulières. On connaît la parenté étroite existant entre la branche espagnole et la branche allemande des Habsbourgs. Au cours de la guerre de Trente ans, les gouvernements de Madrid et de Vienne s'étaient prêté un appui relatif. Lors de la paix de Munster, l'alliance fut un moment interrompue et l'Espagne continua seule la lutte contre la France. L'impérialisme de Louis XIV ne tarda pas à rapprocher les deux gouvernements et, au cours des guerres qui marquent la fin du XVIIe siècle, Espagnols et Impériaux sont à nouveau coalisés. Philippe IV et Charles II entretiennent régulièrement un ou deux ambassadeurs à Vienne. Dans la péninsule italique, les souverains catholiques ont des possessions importantes, le Milanais, la Sicile, la Sardaigne et le royaume de Naples. A la Curie romaine, l'influence espagnole est considérable. Il y a aussi des légations Turin, Venise et à Gênes. Le groupe constitue par les ambassadeurs à Vienne, les chefs des gouvernements du Milanais, de la Sicile, de la Sardaigne et du Napolitain, les titulaires des légations de Turin, Venise et Gênes, forme ce qu'on appelle en langage administratif espagnol les ministres d'Allemagne et d'Italie. Les dépêches échangées entre ces ministres et la légation de Hollande forment la cinquième série du fonds décrit ci-dessous. Elle se subdivise en cinq compartiments. On trouve pour l'époque d'Antoine Brun et d'Esteban de Gamarra (1650-1671) des minutes de lettres adressées collectivement à tous les ministres d'Allemagne et d'Italie ; pour l'époque de leurs successeurs (1671-1702) il y a encore de semblables minutes, mais se rapportant seulement aux ministres d'Italie. Tous ces documents sont décrits dans le premier paragraphe. La correspondance avec l'ambassade de Vienne forme le deuxième. Puis viennent les correspondances avec les ambassades espagnoles, établies en Italie. Le quatrième paragraphe est relatif aux dépêches échangées avec les autorités du Milanais, de la Sardaigne, de la Sicile et du Napolitain. Enfin on trouve, groupé dans un cinquième paragraphe, tout ce qui a trait a des ministres subalternes en service en Italie. On rencontre aussi dans le fonds de l'ambassade espagnole de La Haye, des correspondances échangées avec les légations de Londres. Paris, Berlin, Stockholm et Lisbonne. Elles sont décrites dans le septième chapitre du présent inventaire. Le parallélisme de la politique espagnole et de la politique allemande a amené Brun, Gamarra et consorts à correspondre avec des ministres impériaux, soit agents à la Cour de Vienne, soit diplomates accrédites auprès des cours étrangères. Ils étaient en relations avec les consuls espagnols établis en Hollande, à Londres et à Hambourg. Ce sont là les deux séries les moins étendues de la collection. Il existe une quantité notable de correspondances ne rentrant dans aucune des catégories énumérées ci-dessus. Lettres à des princes et souverains, à des particuliers, à des secrétaires de l'ambassade etc. Cette série d'ordre général trouve naturellement sa place en tête de l'inventaire. Le fonds de l'ambassade espagnole de La Haye se compose, dans son immense majorité, d'originaux et de minutes. Les originaux sont signés et datés ; sur la couverture on trouve le nom du destinataire, ce qui permet de les identifier sans la moindre difficulté. Bon nombre sont chiffrés soit en tout, soit en partie. Le déchiffrement accompagne souvent. Au dos des minutes, on trouve le nom du destinataire ; elles sont généralement datées, et l'on peut ainsi en déterminer l'auteur. Il existe quelques documents non datés, particulièrement pour l'époque de Bernard de Quiros. On a rappelé, ci-dessus, que les ambassadeurs, se sont procuré le texte de multiples documents administratifs hollandais. Ce sont les seules copies que l'on trouve dans la collection. Les archives de l'ambassade espagnole de La Haye s'étendent d'une façon générale, sur les cinquante ans qui séparent la paix de Munster de l'éclosion de la guerre de succession d'Espagne. Il convient de rappeler que la légation demeura sans titulaire de septembre 1684 à juillet 1687. Les agents intérimaires, qui expédièrent les affaires courantes du moment, ont sans doute emporté leurs papiers, car il n'en reste aucune trace. Antoine Brun en s'installant à La Haye y a apporté au moins une partie des lettres qu'il échangeait depuis des années avec son chef, le comte de Penaranda, avec qui y demeura en relations depuis. C'est vraisemblablement lui aussi qui rassembla quelques documents administratifs de provenance hollandaise, antérieurs à l'établissement de l'ambassade. Tout cela fait partie, incontestablement, du fonds d'archives décrit ci-après. Langues et écriture des documents Au point de vue linguistique, on peut distinguer les pièces espagnoles, françaises, néerlandaises, italiennes et latines. L'usage de l'espagnol est le plus fréquent. Toutes les lettres adressées au Roi, à ses ministres, au corps diplomatique espagnol, sont rédigées en castillan. Les ambassadeurs correspondent en français avec le gouvernement hollandais, les autorités locales hollandaises, les princes et souverains étrangers, les institutions nationales des Pays-Bas, les ministres et particuliers belges. Les documents administratifs hollandais sont écrits dans la langue du pays. Il est fait usage de l'italien dans la correspondance avec les particuliers et les ministres de cette nationalité, du latin dans quelques lettres adressées à des ecclésiastiques.

Consultation et utilisation Caractéristiques Matérielles et Contraintes Techniques

Il y a lieu de noter pour finir que l'état de conservation des documents est généralement satisfaisant. L'encre dont on se servait à l'ambassade de La Haye était de qualité très inférieure. Elle a fort pali, ce qui rend la consultation des minutes assez pénible. Quelques documents ont souffert de l'humidité. On a pourvu leur restauration.

Description des séries et des éléments Chapitre VI Correspondance avec les ministres espagnols d'Allemagne et d'Italie § 3. - Correspondance avec les ambassades espagnoles établies en Italie I. - Ambassade de Rome 359 Avec le marquis de Velada y Astorga, Don Antonio Sanchez Pardo Davila y Osorio. 14 mai 1667-15 août 1671. 1 liasse § 4. - Correspondance avec les gouverneurs des possessions espagnoles en Italie I. - Gouverneurs du Milanais 425 - 426 Correspondance de Manuel Coloma avec le comte de Fuensalida, Antonio de Velasco Ayala y Cardenas. 425 17 septembre 1687-29 juin 1689. 1 registre 426 6 juillet 1689-20 décembre 1690. 1 registre 427 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec le marquis de Leganes, Diego Felipez Messia de Guzman. 2 mai 1692-22 juillet 1692. 1 registre 428 - 430 Correspondance de Bernard de Quiros avec les gouverneurs successifs. 428 Le marquis de Leganès. 4 octobre 1692-29 décembre 1694. 1 registre 429 Le même. 5 janvier 1695-23 avril 1698. 1 registre 430 Charles Henri de Lorraine, prince de Vaudemont. 28 mai 1698-22 décembre 1700. 1 registre II. - Vice-rois de Naples 431 - 432 Correspondance d'Antoine Brun et de son secrétaire Vincent Richard avec les vice-rois successifs. 431 Le comte d'Onate Inigo Velez de Guevara y Tassis et Bertrand de Guevara son secrétaire. 17 novembre 1648-12 novembre 1653. 1 liasse 432 Le comte de Castrillo, Garcia de Haro y Avellaneda 13 janvier 1654-16 février 1655. 1 liasse 433 - 436 Correspondance d'Esteban de Gamarra et de Vincent Richard avec les vice-rois successifs. 433 Le comte de Castrillo et Inigo Fernandez del Campo, son secrétaire. 30 janvier 1655-14 janvier 1659. 1 liasse 434 Le comte de Penaranda, Gaspar de Bracamonte. 14 janvier 1659-26 août 1664. 1 liasse 435 Le cardinal Pascuale d'Arragon 2 septembre 1664-23 mars 1666. 1 liasse 436 Le duc de Segorbe, Pedro d'Arragon 6 avril 1666-18 août 1671. 1 liasse 437 - 439 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec les vice-rois successifs. 437 Le duc de Segorbe. 11 août 1671-12 janvier 1672. 1 liasse 438 Le marquis d'Astorga Antonio Sanchez, Pedro Davila y Ossorio. 16 février 1672-24 septembre 1675. 1 liasse 439 Le marquis de los Velez Fernando Joachim Fajardo Zuniga y Requesens. 2 septembre 1675-19 septembre 1679. 1 liasse 440 - 441 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec les vice-rois successifs. 440 Le marquis de los Velez et son secrétaire Manuel Gonzales dé Bustamente 24 octobre 1679-19 janvier 1683. 1 liasse 441 Le marquis del Carpio y de Liche Gaspar de Haro. 12 janvier 1683-5 septembre 1684. 1 liasse 442 - 443 Correspondance de Manuel Coloma avec les vice-rois successifs. 442 Le marquis del Carpio, 12 août 1687-25 novembre 1687. 1 liasse 443 Le comte de Santistevan Francisco Benavides de la Cueva. 3 février 1688-30 décembre 1690. 1 liasse 444 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec le comte de Santistevan vice-roi de Naples. 3 juin 1692-1 août 1692. 1 liasse 445 - 446 Correspondance de Bernard de Quiros avec les vice-rois successifs. 445 Correspondance de Bernard de Quiros avec les vice-rois successifs. 1 liasse 446 Le duc de Medina Celi 3 juillet 1696-8 juillet 1700. 1 liasse III. - Vice-rois et gouverneurs de Sicile 447 - 448 Correspondance d'Antoine Brun et de Vincent Richard avec les vicerois successifs. 447 Juan d'Autriche, Antonio de Ronquillo son délégué ad interim, Gregorio de Legura, Geronimo de Cuellar, et Juan Baptiste Arespacochaga, ses secrétaires. 12 janvier 1649-28 mai 1651. 1 liasse 448 Le duc de l'Infantado Rodrigue Diaz de Vivar Hurtado de Mendoza, Sandoval de la Vega. 14 janvier 1652-24 mars 1655. 1 liasse 449 - 454 Correspondance d'Esteban de Gamarra et de Vincent Richard avec les vice-rois et gouverneurs successifs. 449 Le duc d'Ossuna Gaspar Tellez Giron. 8 janvier 1655-27 septembre 1656. 1 liasse 450 Pedro Martinez Ruffio, archevêque de Palerme et Juan Baptiste Ortiz de Spinosa, secrétaire. 15 décembre 1657-15 novembre 1660. 1 liasse 451 Fernando comte de Ayala Fonseca y Toledo. 16 janvier 1660-7 juin 1663. 1 liasse 452 Le duc de Sermoneta, Francisco Gaetano. 12 mars 1663-7 avril 1667. 1 liasse 453 Le duc d' Albuquerque. 6 mars 1670-14 juin 1670. 1 liasse 454 Le prince Claude Lamoral de Ligne. 11 juillet 1670-3 juillet 1671. 1 liasse 455 - 461 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec les vice-rois et gouverneurs successifs. 455 Le prince Claude Lamoral de Ligne. 28 août 1671-1 juin 1674. 1 liasse 456 Le marquis de Bayona, Francisco Diaz de Bazan y Benavides. 24 mai 1674-16 mars 1675. 1 liasse 457 Le marquis de Villafranca. 28 décembre 1674-23 février 1677. 1 liasse 458 Le marquis de Castel Rodrigo, Aniello de Guzman et Miguel de Irvearen Ybanes, secrétaires. 4 décembre 1676-17 avril 1677. 1 liasse 459 Le cardinal Luis Manuel Fernandez de Portocarrero. 14 mai 1677-28 février 1678. 1 liasse 460 Le prince Vincent de Gonzague duc de Guastalla 18 mars 1678-10 décembre 1678. 1 liasse 461 Le comte de Santisteban Francisco de Benavides de la Cueva, marquis de las Navas as. 5 mai 1679 - août 1679. 1 liasse 462 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec le comte de Santisteban, vice-roi de Sicile. 227 septembre 1679-31 août 1684. 1 liasse 463 Correspondance de Manuel Coloma avec le duc d'Uceda Juan Francisco Pacheco, comte de Montalban. 11 septembre 1687 - 7 novembre 1689. 1 liasse 464 - 465 Correspondance de Bernard de Quiros avec les vice-rois successifs. 464 Le duc d'Uceda 9 juillet 1693-24 novembre 1695. 1 liasse 465 Le duc de Veragua, Pedro Manuel Colon de Portugal y Sandobal. 16 août 1696-16 décembre 1700. 1 liasse IV. - Vice-roi de Sardaigne 466 Correspondance d'Antoine Brun avec le cardinal Hercule Théodore Trivulcio, vice-roi de Sardaigne. 8 décembre 1648-28 juin 1651. 1 liasse § 5. - Correspondance avec les ministres subalternes d'Italie 467 Correspondance générale des ambassadeurs avec des ministres subalternes d'Italie. 9 mars 1650-30 septembre 1701. 1 liasse 468 Correspondance d'Antoine Brun avec l'archevêque de Palerme. 20 août 1651-12 février 1654. 1 liasse 469 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec l'archevêque de Palerme. 3 août 1663-18 novembre 1667. 1 liasse 470 Correspondance de Bernard de Quiros avec le comte Casati. 11 novembre 1693-26 août 1697. 1 liasse 471 Correspondance de Bernard de Quiros avec Thomas Manuel Zarate 16 janvier 1694-7 janvier 1696. 1 liasse 472 Correspondance de Bernard de Quiros avec N. de los Cameros 14 juillet 1699-18 décembre 1702. 1 liasse Chapitre VII Correspondance avec les ambassades espagnoles de Londres, Paris, Copenhague, Stockholm, Berlin et Lisbonne § 1. - Ambassade espagnole de Londres 473 - 474 Correspondance d'Antoine Brun et du secrétaire Vincent Richard avec Alonso de Cardenas, ambassadeur d'Espagne à Londres. 473 27 octobre 1648-31 octobre 1652. 1 liasse 474 1 novembre 1652-5 février 1655. 1 liasse 475 - 482 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec les titulaires successifs de l'ambassade de Londres. 475 Alonso de Cardenas. 5 février 1657-29 juin 1657. 1 liasse 476 Alonso de Cardenas. Le même. 2 juillet 1657-23 avril 1660. 1 liasse 477 Alonso de Cardenas. Le baron de Batteville. 22 octobre 1660-27 juin 1662. 1 liasse 478 Alonso de Cardenas. Alonso Rancano y Suarez, secrétaire d'ambassade. 3 février 1662-9 juin 1662. 1 liasse 479 Alonso de Cardenas. Le comte de Molina. 1 janvier 1666-28 juin 1667. 1 liasse 480 Alonso de Cardenas. Le comte de Molina. 1 juillet 1667-29 juin 1668. 1 liasse 481 Alonso de Cardenas. Le comte de Molina. 3 juillet 1668-1 août 1671. 1 liasse 482 Alonso de Cardenas. Charles d'Arrazola d'Onate 26 décembre 1669-28 décembre 1670. 1 liasse 483 - 494 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec les titulaires successifs de l'ambassade de Londres. 483 Le comte de Molina. 25 août 1671-25 décembre 1671. 1 liasse 484 Charles Arrazola d'Onate 12 janvier 1672-29 mars 1672. 1 liasse 485 Le marquis de Fresno, Pedro Fernandez de Velasco y Tovar. 25 janvier 1672-27 juillet 1674. 1 liasse 486 Manuel de Fonseca, secrétaire d'ambassade. 12 octobre 1674-7 juillet 1676. 1 liasse 487 Le baron de Bergeyck, Jean-Baptiste de Broeckhoven. 4 janvier 1675-21 mai 1675. 1 liasse 488 Pedro Ronquillo. 3 juin 1675-26 juillet 1676. 1 liasse 489 Bernardo de Saunas. 24 juillet 1676-30 avril 1677. 1 liasse 490 Le baron de Bergeyck, 30 avril 1677-3 août 1677. 1 liasse 491 Carlos de Este, marquis de Borgomanero. 28 mai 1677-29 mars 1678. 1 liasse 492 Carlos de Este, marquis de Borgomanero. 1 avril 1678-30 décembre 1678. 1 liasse 493 Carlos de Este, marquis de Borgomanero. 3 janvier 1679-6 septembre 1679. 1 liasse 494 Le comte d'Egmont, prince de Gavre. 5 avril 16781-4 juillet 1679. 1 liasse 495 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec Pedro de Ronquillo ambassadeur à Londres. 10 décembre 1683-14 décembre 1683. 1 liasse 496 - 497 Correspondance de Manuel Coloma avec Pedro Ronquillo, ambassadeur à Londres. 496 1 août 1687-30 août 1689. 1 liasse 497 2 septembre 1689-10 novembre 1690. 1 liasse 498 Correspondance de Baithasar de Fuenmayor avec Manuel Coloma, ambassadeur à Londres et Philippe de Guerra son secrétaire. 15 avril 1692-19 août 1692. 1 liasse 499 - 503 Correspondance de Bernard de Quiros avec les titulaires successifs de l'ambassade de Londres. 499 Francisco Antonio Navarro. 30 septembre 1692-5 février 1694. 1 liasse 500 15 avril 1694-19 août 1694. 1 liasse 501 Manuel Coloma et Philippe de Guerra son secrétaire. 4 janvier 1695-29 juin 1696. 1 liasse 502 Manuel Coloma et Philippe de Guerra son secrétaire. 3 juillet 1696-24 décembre 1697. 1 liasse 503 Bernard Navarro. 12 juillet 1700-14 juillet 1702. 1 liasse § 2. - Ambassade espagnole de Paris 504 - 509 Correspondance d'Esteban de Gamarra et du secrétaire Vincent Richard avec les titulaire successifs de l'ambassade de Paris. 504 Miguel de Iturietta, secrétaire. 14 octobre 1660-21 novembre 1661. 1 liasse 505 Le marquis de la Fuente, Gaspar Tevès de Tello et son secrétaire Miguel de Iturietta. 26 mai 1662-28 décembre 1663. 1 liasse 506 Le marquis de la Fuente, Gaspar Tevès de Tello et son secrétaire Miguel de Iturietta. 3 janvier 1664-31 décembre 1665. 1 liasse 507 Le marquis de la Fuente, Gaspar Tevès de Tello et son secrétaire Miguel de Iturietta. 1 janvier 1666-11 août 1667. 1 liasse 508 Geronimo de Benavente y (quinones. 23 novembre 1668-7 juin 1669. 1 liasse 509 Miguel de Iturietta. 5 juin 1669-14 juillet 1671. 1 liasse 510 - 512 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec les titulaires de l'ambassade de Paris. 510 Miguel de Iturietta. 26 août 1671-21 janvier 1672. 1 liasse 511 Le comte de Molina et son secrétaire Francisco Ruiz. 1 janvier 1672-11 décembre 1673. 1 liasse 512 Le marquis de Los Balbases, Pablo Spinola Doria. 7 avril 1679-8 septembre 1679. 1 liasse 513 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec le duc de Jovenazzo, ambassadeur à Paris. 27 novembre 1679-30 juillet 1680. 1 liasse § 3. - Ambassade espagnole de Copenhague 514 Correspondance d'Antoine Brun avec le comte de Rebolledo, ambassadeur espagnol à Copenhague. 24 janvier 1653-26 novembre 1653. 1 liasse 515 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec le comte de Rebolledo. 18 avril 1655-21 décembre 1666. 1 liasse 516 - 517 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec Balthasar de Fuenmayor, ambassadeur espagnol à Copenhague. 516 11 août 1674-30 juin 1676. 1 liasse 517 7 juillet 1676-26 juin 1677. 1 liasse § 4. - Ambassade espagnole de Stockholm 518 Correspondance d'Antoine Brun et du secrétaire Richard avec Antonio Pimentel de Prado, agent diplomatique à Stockholm. 20 août 1652-18 avril 1654. 1 liasse 519 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec le comte Hernan Nunez, agent diplomatique à Stockholm. 30 août 1670-19 août 1671. 1 liasse 520 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec le même. 2 septembre 1671-2 janvier 1675. 1 liasse § 5. - Ambassade espagnole de Berlin 521 Correspondance d'Esteban de Gamarra et de Vincent Richard avec Sebastien de L cedo agent diplomatique à Berlin. 21 septembre 1663-29 juin 1665. 1 liasse § 6. - Ambassade espagnole de Lisbonne 522 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec l'abbé de Mazerati, agent diplomatique à Lisbonne. 11 février 1675-11 mai 1679. 1 liasse 523 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec l'abbé de Mazerati. 20 décembre 1679-20 mai 1681. 1 liasse 524 Correspondance du même avec le duc de Jovenazzo, agent diplomatique à Lisbonne. 17 juin 1681-21 octobre 1681. 1 liasse Chapitre VIII Correspondance avec des ministres du Saint-Empire 525 Généralités. 1650-1697. 1 liasse 526 Correspondance d'Antoine Brun avec le comte de Schartzemberg majordome de l'archiduc Léopold-Guillaume. 29 avril 1648-1 janvier 1654. 1 liasse 527 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec le même. 25 mai 1655-13 février 1657. 1 liasse 528 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec le comte de Lamberg grand chambella de Léopold I. 1 liasse 529 Correspondance d'Esteban de Gamarra et de Manuel Francisco de Lira avec le baron de Goes, agent diplomatique allemand au Danemark et en Prusse. 14 août 1652-8 août 1674. 1 liasse 530 Correspondance de Manuel Francisco de Lira avec le baron de Hoensbroeck, maréchal héréditaire de Gueldre, agent diplomatique allemand en Prusse. 9 avril 1673-29 juin 1676. 1 liasse 531 Correspondance de Bernard de Quiros avec le comte de Khinski. 30 novembre 1695-5 décembre 1697. 1 liasse 532 Correspondance de Bernard de Quiros avec le comte d'Auersperg agent diplomatique allemand à Londres. 23 mars 1695 - 9 novembre 1700. 1 liasse 533 Correspondance du même avec le comte de Kaunitz, agent diplomatique allemand à La Haye. 11 janvier 1695-28 juillet 1698. 1 liasse Chapitre IX Correspondance avec des agents consulaires 534 Correspondance d'Antoine Brun et d'Esteban de Gamerra avec Jacques Richard, consul d'Espagne à Amsterdam. 28 avril 1633-27 décembre 1656. 1 liasse 535 Correspondance d'Esteban de Gamarra et de Manuel de Lira avec le même Jacques Richard. 1 janvier 1657-30 août 1671. 1 liasse 536 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec Manuel de Belmonte, consul d'Espagne à Amsterdam. 7 juin 1663-12 août 1667. 1 liasse 537 Correspondance de Manuel Francisco de Tira avec Manuel de Belmonte, consul d'Espagne à Amsterdam. 30 août 1671-1 septembre 1675. 1 liasse 538 - 544 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec Manuel de Belmonte, consul d'Espagne à Amsterdam. 538 20 septembre 1679-31 décembre 1680. 1 liasse 539 2 janvier 1681-29 août 1681. 1 liasse 540 7 septembre 1681-28 avril 1682. 1 liasse 541 1 mai 1682-31 décembre 1682. 1 liasse 542 1 janvier 1683-31 août 1683. 1 liasse 543 2 septembre 1683-31 décembre 1683. 1 liasse 544 1 janvier 1684-2 octobre 1684. 1 liasse 545 Correspondance de Balthasar de Fuenmayor avec Juan Francisco de Massis, consul d'Espagne à Amsterdam. 11 juin 1682- 24 juillet 1687. 1 liasse 546 Correspondance de Manuel Coloma avec Manuel de Belmonte, consul d'Espagne à Amsterdam. 8 avril 1688-18 août 1690. 1 liasse 547 - 548 Correspondance de Bernard de Quiros avec Manuel de Belmonte, consul d'Espagne à Amsterdam. 547 19 janvier 1695-31 décembre 1695. 1 liasse 548 1 janvier 1696-19 novembre 1701. 1 liasse 549 - 551 Correspondance d'Esteban de Gamarra et du secrétaire Vincent Richard avec Joseph Pimentel, consul d'Espagne à Hambourg. 549 24 février 1634-2 décembre 1658. 1 liasse 550 20 juin 1664-27 décembre 1668. 1 liasse 551 6 janvier 1669-30 juillet 1671. 1 liasse 552 - 553 Correspondance de Bernard de Quiros avec Francisco Antonio Navarro, consul d'Espagne à Hambourg. 552 1 décembre 1694-28 décembre 1696. 1 liasse 553 18 janvier 1697-13 février 1700. 1 liasse 554 Correspondance d'Esteban de Gamarra avec Manuel de Fonseca consul d'Espagne à Londres. 18 juin 1669-2 mai 1670. 1 liasse 555 Correspondance d'Esteban de Gamarra, avec Felix de Longas, consul d'Espagne à Middelbourg. 4 juin 1663-14 septembre 1667. 1 liasse Appendice 556 Nouvelles de Hollande. Copies de documents de provenance hollandaise. 1657-1671.